Les cyberattaques sur de grandes organisations font souvent la Une de l’actualité de par leur côté spectaculaire et l’impact concret qu’elles peuvent avoir sur tout une chacun. Ainsi, des hôpitaux français mais aussi des collectivités locales ont récemment été ciblés par des acteurs malveillants. De même les grandes entreprises doivent gérer cette menace au quotidien et elles disposent généralement des moyens pour y faire face.
Un message d’alerte clair pour faire face aux menaces
Cela n’est en revanche pas toujours le cas des sociétés de taille plus modeste. Or ces dernières peuvent tout à fait être ciblées par des cybercriminels, tout comme les particuliers le sont aussi régulièrement.
C’est pour gérer ce risque que le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O a présenté un nouveau dispositif à destination des TPE-PME ce mardi. Baptisé AlerteCyber, il devrait toucher jusqu’à un million d’entreprises françaises.
Comme des milliers de TPE PME 🇫🇷, @XXII_GROUP a été la cible d’une #cyberattaque, heureusement bien gérée. Mieux informer pour mieux protéger, c'est l'objectif du nouveau dispositif d'alerte du @gouvernementFR et des organisations interprofessionnelles, que je présente à Puteaux. pic.twitter.com/1I0lMpp08b
— Cédric O (@cedric_o) July 20, 2021
Selon Les Échos, il n’est pas sans rappeler les systèmes d’alerte météo. En clair, le groupement d’intérêt public Action contre la cybermalveillance (GIP Acyma) va émettre des alertes lors de la découverte d’une faille de sécurité très importante sur des outils numériques souvent utilisées par des PME. Les entreprises concernées recevront alors ce message, qui comprendra des conseils pratiques, par le biais de leurs organisations patronales.
AlerteCyber n’est lancé que cet été mais il aurait déjà bien pu servir cette année et notamment lorsqu’une faille de sécurité a été découverte sur le logiciel Exchange de Microsoft. Cité par Le Parisien, Jérôme Notin, le directeur général d’Acyma, promet d’ailleurs : « À chaque fois, le message envoyé contiendra la solution, par exemple une mise à jour du système, pour régler le problème ».
Ces alertes, qui ne devraient pas excéder les cinq par an, décriront également le problème et le risque encouru pour les sociétés : vol de données, destruction…. Il reste à voir comment les acteurs concernés appréhenderont ce nouvel outil qui pourrait aider bon nombre d’entre eux à limiter l’impact d’une cyberattaque.
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