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Doit-on se préparer à des coupures de téléphone mobile cet hiver ?

Après les box, le réseau téléphonique. En pleine crise de l’énergie, l’Europe envisage de couper le réseau mobile cet hiver afin de limiter la consommation. Explications.

La crise de l’énergie qui frappe l’Europe va-t-elle bouleverser le quotidien des Français ? En partie, si l’on en croit la situation actuelle et les mesures annoncées par les autorités.

Alors qu’une partie de la population rencontre actuellement des problèmes de pénurie d’essence, des coupures d’électricité et de box internet sont envisagées pour cette fin d’année. Selon Reuters, les réseaux mobiles pourraient eux aussi être temporairement coupés.

Des responsables du secteur des télécoms craignent un hiver rigoureux en Europe indique le média. Si RTE, gestionnaire du réseau de lignes hautes tension, se veut rassurant, une baisse de la consommation d’énergie au niveau nationale pourrait être nécessaire. C’est en tout cas la direction que prendrait Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité.

Pas plus de deux heures de coupure

En cas d’hiver rigoureux, Enedis envisage de couper le courant pendant deux heures maximum dans les scénarios les plus extrêmes, expliquent deux sources proches du dossier à Reuters.

Cette mesure ferait partie du principe de « délestage tournant » évoque le 1er septembre par Elisabeth Borne. Ces coupures de courant (et donc des antennes réseau) affecteraient certaines zones du pays, de manière alternée. Les services tels que les hôpitaux, la police ou les administrations seraient épargnés.

Une situation qui n’est pas du goût des opérateurs téléphoniques. La Fédération Française des Télécoms a en effet pointé du doigt Enedis pour son « incapacité à préserver les antennes mobiles d’éventuelles coupures de courant » peut-on lire sur Reuters.

Si Enedis a refusé de s’exprimer sur les discussions entamées avec les autorités, elle explique qu’il n’y aura aucun traitement de faveur, aussi tous les clients réguliers sont traités sur un pied d’égalité, opérateurs téléphoniques compris. Pour obtenir un passe-droit, les opérateurs doivent s’adresser aux autorités locales pour qu’elles ajoutent les infrastructures télécoms à la liste des clients prioritaires d’Enedis.

Un responsable du ministère des Finances explique qu’il n’est « pas facile d’isoler une antenne mobile » du reste du réseau. On se renvoie donc la patate chaude.

Alors, coupures ou pas coupures ?

Pour l’heure, difficile de savoir si nous devons nous attendre à des coupures de téléphone mobile. En tout cas, les acteurs de l’industrie s’y préparent, même s’il est un peu tard. Un responsable du secteur des télécoms explique à Reuters :

Nous nous sommes peut-être un peu endormis sur nos lauriers dans une grande partie de l’Europe où l’électricité est assez stable et bonne. Les investissements dans le domaine du stockage d’énergie ont peut-être été moindres que dans d’autres pays.

Trop tard pour éviter les coupures ? Pas sûr. Pour économiser de l’électricité, les entreprises télécoms peuvent aménager leurs infrastructures. Nokia et Ericsson travaillent avec les opérateurs mobiles pour atténuer l’impact des coupures d’électricité indiquent trois sources à Reuters.

Les entreprises télécoms peuvent aussi optimiser leur trafic via leurs logiciels en mettant en sommeil les antennes lorsqu’elles ne sont pas utilisées par exemple. Et en cas d’urgence, Enedis s’engage à prévenir les opérateurs des coupures 24h à l’avance pour qu’ils alimentent leurs antennes avec des systèmes de génération électrique.

Hélas, cette dernière mesure semble impossible assure la Présidente de la FFT à TF1 . « Vous imaginez, évidemment, la veille à 19H30, c’est quand même compliqué de faire venir une batterie de 1,2 tonne sur un toit terrasse, explique-t-elle. Ce sera humainement et industriellement impossible ».

Le gouvernement, lui, se veut rassurant. Joint par la rédaction du 20H de TF1, il promet qu’il trouvera, avec les opérateurs et les entreprises du secteur de l’énergie, un moyen de maintenir une couverture téléphonique minimale. Ouf !

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6 commentaires
6 commentaires
  1. Après la fausse crise sanitaire voici la fausse crise énergétique … avec les mêmes éléments de langage. Vous n’en avez pas marre ?

    1. Le grand reset du WEF (appelé Grande bascule par “notre” traître en chef). Ce n’est que le début. Tout transport, toute transformation demande de l’énergie. Il va y avoir très probablement des rationnements alimentaires.
      Et en effet c’est entièrement planifié. Pas de maintenance / pas de vision pour le nucléaire, ouverture a la concurrence d’EDF qui a fait … Monter les prix, sanctions contre la Russie, l’escroquerie de l’énergie verte / renouvelable (quel succès en Allemagne !)…
      Il y a un gigantesque nettoyage à faire. Notre grand reset.

  2. Pour ma part, ce que je ne comprend pas, c’est plutôt pourquoi notre gouvernement fait payer les français en priorité?

    Nous sommes le deuxième pais producteur d’électricité en Europe. (Statistique de 2020)

    Nous fournissons donc à quasiment tous le monde. Il suffit donc de délester en priorité les lignes qui partent vers les autres pays.

    Mais non, on déleste en priorité nos “chers concitoyens” qui ont payé, par le biais de l’impôt et de nos facture EDF, la mise en place du réseau en France.

    Belle mentalité. “Charité bien ordonnée commence par soi-même”

    1. Lisez le Grand reset, faites un tour sur le site web au forum économique mondial et vous aurez toutes vos réponses. Destruction des classes moyennes, effacement des nations, destruction des valeurs … Pour nous amener à un techno communisme transhumaniste. Rien de “perché” ici, c’est public.
      Il ne s’agit pas d’incompétence mais d’une volonté de nuire.

  3. Pas d’angoisse à l’Elysée, à Matignon et dans les ministères ils ne manqueront de rien ! soyez rassurés braves gens et continuez à payer et à enrichir les spéculateurs du moment ! éventuellement revoyez votre contrat obsèques car si plus d’électricité ni de gaz plus de crémations !

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