La désinformation est l’un des pires fléaux du web. Et durant la pandémie, on a pu constater que ce phénomène peut avoir des effets dévastateurs lorsqu’il s’agit de contenus de désinformations sur la santé.
Twitter fait partie des grandes plateformes qui doivent lutter contre la désinformation. Et cette semaine, nous avons appris que celui-ci veut désormais utiliser les retours de ses utilisateurs pour être plus efficace.
Comme le rapporte le site TechCrunch, Twitter a lancé un test aux États-Unis, en Australie, et en Corée du Sud, qui permet aux utilisateurs de signaler une publication lorsqu’ils estiment qu’il s’agit d’un contenu de désinformation. Visiblement, avec cette mesure, Twitter cible en particulier les contenus liés à la politique et au COVID-19.
Comment cela se présente-t-il ?
Actuellement, lorsque vous appuyez sur le menu à côté d’un tweet, vous avez déjà un bouton pour signaler ce tweet. Et dans le cadre de son test, Twitter permet de signaler la publication comme étant un contenu de désinformation.
D’après les explications de TechCrunch, l’utilisateur peut ensuite indique s’il s’agit d’une désinformation à caractère politique, liée à la santé, ou quelque chose d’autre. Ensuite, si l’utilisateur choisit l’option « politique », il peut préciser si ça a un lien avec des élections. S’il choisit « santé », il peur préciser s’il y a un lien avec le COVID-19.
Ce n’est pas la première fois que Twitter récolte des retours d’utilisateurs pour lutter contre la désinformation. Néanmoins, les précédents efforts étaient temporaires et concernaient des élections, puis disparaissaient.
Avec ce test, il semblerait que Twitter veuille collecter des retours d’utilisateurs de manière permanente pour lutter contre la désinformation. Mais pour le moment, la plateforme précise bien qu’il ne s’agit encore que d’une expérience. Il est probable que l’entreprise observera le comportement des utilisateurs dans les pays concernés par ce test afin de déterminer si les retours ont une utilité dans la lutte contre la désinformation.
Rappelons qu’au mois de juillet, le président américain Joe Biden avait haussé le ton en évoquant la désinformation sur les vaccins qui circulent sur les plateries en ligne. « Ils tuent des gens. La seule pandémie que nous avons touche des personnes qui ne sont pas vaccinées. Ils tuent des gens », s’est emporté le démocrate.
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