GPT-4 : 3 choses à savoir sur le futur moteur de ChatGPT

• GPT-4 ne disposera pas forcément d’une base de données immense
• Ce modèle de langage devrait être très doué en codage informatique
• Sa capacité pour synthétiser une grande quantité d’informations est impressionnante

« Le moulin à rumeurs sur GPT-4 est une chose ridicule ». C’est ainsi que Sam Altman, le fondateur d’OpenAI, a qualifié le ramdam entourant son prochain modèle de langage. Alors que l’IA ChatGPT tourne actuellement sur GPT 3.5, l’arrivée de ce nouveau système pourrait rendre cette technologie encore plus utile qu’elle ne l’est actuellement.

Si aucune date de sortie n’a été officiellement annoncée, le lancement serait prévu pour cette année 2023, et certains pensent même que GPT-4 est déjà utilisé dans le moteur de recherche Bing. Retour en 3 informations sur ce modèle de langage.

GPT-4 : quelle base de données ?

C’est le nerf de la guerre. Beaucoup se demandent quelle sera la base de données de GPT-4. Alors qu’on avançait le chiffre de 100 trillions de paramètres, cette information a été clairement réfutée par Sam Altman. Selon nos confrères de Forbes, on se situerait plutôt autour de 17 milliards de paramètres.

En réalité, le nombre d’informations qui alimentent cette IA pourrait être sensiblement le même que celui de GPT-3. En revanche, les équipes d’OpenAI se focalisent sur l’amélioration des capacités d’analyse de leur outil, qui est un enjeu majeur.

GPT-4 : un pro du codage ?

Alors que ChatGPT est déjà capable de générer du langage informatique, on pense que GPT-4 pourrait encore améliorer ses capacités dans ce domaine. Cela ne devrait d’ailleurs pas déplaire à Microsoft, un des plus gros actionnaires d’OpenAI, et qui possède par ailleurs GitHub, la plateforme de développement collaboratif de logiciels que le géant de la Tech a racheté en 2018.

Un outil surpuissant pour synthétiser

Selon des leaks récents, qu’il nous est impossible de confirmer, ce nouveau modèle de langage pourrait traiter plus de 30 000 mots ou 60 pages de contexte. C’est huit fois plus qu’actuellement. Cela ouvre un champ des possibles assez impressionnant pour synthétiser de très longs textes. En quelques secondes, GPT-4 pourrait donc résumer de longs articles scientifiques ou certaines études. C’est d’ailleurs d’ores et déjà une des grandes forces dès maintenant de ChatGPT : ses capacités de vulgarisation du savoir humain.

Bien sûr, il faut prendre ces informations avec des pincettes, même si elles semblent globalement crédibles. On ne tardera pas à en savoir plus sur GPT-4 qui devrait une nouvelle fois faire franchir un nouveau pallier aux intelligences artificielles génératives.

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