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La néo-banque Revolut, bientôt un comparateur de vols ?

Revolut pourrait utiliser l’argent levé en février pour acheter des concurrents.

Ces derniers mois ont été particulièrement agités chez Revolut. Le PDG et fondateur de la néo-banque britannique qui a clôturé un tour de table de 500 millions de dollars en février dernier, voit la crise comme une “vraie opportunité” pour consolider le marché.

Revolut souffre, mais…

Nikolay Storonsky a confié à nos confrères du Financial Times que la société pourrait utiliser une partie de l’argent levé pour financer des acquisitions. Il estime que Revolut s’en sort globalement mieux que la concurrence, et qu’elle a donc une carte à jouer. Hier, sa grande rivale allemande N26 renforçait sa position pour traverser la crise en annonçant une extension de 100m€ sur sa Série D. D’autres n’ont pas eu la même opportunité, à l’instar de la néo-banque Bo qui a dû mettre clé sous la porte.

Contrairement à N26, la pépite britannique n’a pas eu recours au chômage partiel – pour le moment. Le PDG n’exclut toutefois pas cette possibilité que ses homologues Monzo et Starling ont déjà mis en place. Selon certaines sources, Revolut aurait seulement incité ses employés à remplacer une partie de leur salaire par une compensation en actions.

De nouveaux produits à l’étude

Revolut n’a pas caché son ambition de devenir une vraie banque, et aller au delà de la carte de paiement. En début de semaine, elle a officiellement utilisé sa licence bancaire pour la première fois en Lituanie. Elle pourra donc proposer “dans les mois qui viennent” une gamme de produits plus larges à ses 300 000 clients lituaniens, avec notamment du crédit et des découverts.

Nikolay Storonsky a également évoqué son souhait de capitaliser sur sa communauté fidèle de voyageurs pour leur offrir de nouvelles options. A nos confrères anglais, il a confié vouloir se positionner sur le créneau de l’agrégation de voyages en permettant à ses utilisateurs de réserver des vols ou / et des voitures de location directement depuis l’application mobile.

Plutôt que de créer son propre comparateur de billets, la néo-banque envisage de ses courses en externe : “les agrégateurs de voyages connaissent de vraies difficultés avec la crise – nous pourrions envisager d’en racheter un pour vendre des billets, tout en étant 10 à 15% moins cher que tous les concurrents”, affirme le PDG. Alors que bon nombre de start-up luttent pour leur survie, passer sous l’escarcelle de Revolut leur offrirait un futur honorable…

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