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Lime est désormais aussi (peu) pratique qu’un Vélib à Paris

Dans quelques jours, Lime va mettre en place de sérieuses restrictions qui remettent en cause le concept de “free floating”.

Si on apprécie les trottinettes électriques, les vélos en libre-service ou même les scooters du même type, c’est avant tout pour l’aspect pratique. Le concept qui consiste à savoir qu’en quelques secondes on peut en trouver un n’importe où dans la rue. Bien sûr, cela ne va pas sans quelques difficultés. Notamment parce qu’elles sont parfois mises n’importe comment sur la route, le trottoir ou bien au fond de… la Seine. Le problème a généralement pris des proportions telles que la ville de Paris s’est attaquée à la question. Et la situation ne semble pas vraiment destinée à s’arranger.

Lime va sévir contre le parking sauvage

C’est Lime qui s’est chargé d’annoncer directement la mauvaise nouvelle à ses utilisateurs. A partir du 28 octobre 2019, il sera obligatoire de stationner les trottinettes de la marque sur les places spécifiquement délimitées.

Vous trouverez dans votre application Lime des nouvelles places de stationnement correspondant à celles autorisées par la mairie : places de stationnement pour voiture et places de stationnement pour deux roues motorisés.

Et pour ceux qui feraient de la résistance ? Ce sera tout simplement impossible puisque vous ne serez pas en mesure de terminer votre trajet sur l’application. Si vous abandonnez le véhicule, vous serez donc toujours débité. Si la fourrière doit intervenir, l’amende est pour vous.

Si on peut comprendre le problème que posent les véhicules stationnés n’importe où, cela retire aussi l’intérêt du free floating et convertit les engins de Lime en Vélib moins pratiques. Si on prend un vélo Jump ou une trottinette Lime, c’est souvent avec l’ambition de couvrir ce dernier kilomètre, de gagner un peu de temps sur une petite distance non couverte par les transports en commun de façon efficace. Or, si on doit faire un détour de 500 mètres pour lâcher l’engin, le calcul risque d’être vite fait. Tout dépendra donc de la quantité de zones de stationnement et de leur taux d’occupation. Affaire à suivre.

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8 commentaires
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  1. Et en même temps, il serait temps de comprendre que les usagers de trottinettes ne sont pas seuls sur les trottoirs / la route. Déjà que ce sont des catastrophes en terme écologique (le dernier kilomètre, la très grande majorité des gens est capable de le faire en marchant : c’est meilleur pour la santé et pour la planète), peut-être qu’il est temps d’apprendre à respecter les autres usagers de la ville.

  2. J’utilise quotidiennement velib depuis des années pour aller travailler. 5 minutes pour trouver une station, puis 5 minutes une fois le Vélib’ restitué de marche…. c’en est trop pour certains qui ont besoin de la trotinette au pied de leur immeuble, et au pied de leur bureau ? Qu’ils se fassent soigner.

  3. Très bon article. Lime n’a pas compris le concept de business et va cesser de croître.
    1- baisse de la vitesse maximum autorisé
    2- augmentation des tarifs
    3- limitation des zones d’accès
    4- limitation des zones de stationnement

    Tout ça devrait être inversé s’ils voulaient augmenter leur satisfaction client et attirer de nouveaux clients

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