L’opérateur français Orange a choisi de souscrire à un forfait en orbite basse. Les satellites OneWeb, concurrents de Starlink, vont lui offrir de nouveaux plans pour des connexions haut débit y compris dans les zones rurales reculées. L’Afrique, l’Amérique latine et l’Europe sont concernées par les nouvelles offres en devenir. Orange prend de l’avance sur ses concurrents, pour l’opérateur qui possède déjà Nordnet.
OneWeb est une société anglaise, qui après s’être fait largement dominer par Starlink, a pris la bonne résolution de se rapprocher du français Eutelsat, spécialisé quant à lui dans les satellites géostationnaires (situé sur l’orbite haute de la planète). Un nouveau géant européen est né et contrairement à Starlink qui offre ses services directement aux consommateurs, Eutelsat a de l’attrait pour les opérateurs.
Malgré les difficultés de la société OneWeb, l’ensemble de la couverture de satellites en orbite basse devrait être déployée cette année. Le 11 janvier dernier, un nouveau lot de 40 satellites a été envoyé en orbite, grâce à un lancement opéré par… SpaceX, propriétaire de Starlink (auparavant sur les Soyouz russes et Arianespace). À ce moment, 80 % de la constellation était déployée. Au total, il y aura 650 satellites pour sa couverture mondiale.
Différence entre l’offre Nordnet et OneWeb
Le marché de l’Internet par satellites est en plein boom. Son poids risque d’explorer jusqu’à 2030 et cela s’explique en grande partie par la démocratisation de l’orbite basse. Par conséquent aussi, les acteurs historiques se font distancer et ne proposeront bientôt plus les meilleurs forfaits. Nordnet, par exemple en France (propriété de Orange), offre une connexion par satellite pour les télévisions, téléphone, mobile et Internet, mais le relais est opéré par un satellite géostationnaire Eutelsat qui n’offre pas la même bande passante qu’un satellite OneWeb.
À quel prix sera évalué la nouvelle offre d’Orange ? Pour l’heure, aucune information. Mais en ligne de mire, il y a bien sûr le forfait Starlink. Il coûte 50 euros par mois (bien moins cher qu’à son lancement), auquel il faut tout de même rajouter une antenne relais de 637 euros en plus de 59 euros de frais d’envoi. Mais Starlink possède une force de frappe de taille : déjà un million de ménages ont commandé leur kit. L’Arcep, le gendarme des télécoms français, a bien autorisé sa commercialisation.
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Le prix que vous annoncez pour l’antenne Starlink est faux.
Cela coute 450 € TTC sans frais d’envoi.
Les 50 € pour l’abonnement, résiliable à tous moments, sont exact.