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Piratage : ces studios déclarent la guerre aux VPN

Les services sont accusés d’être en partie responsables du piratage.

Ce n’est pas une première mais elle devrait faire du bruit dans le monde des réseaux privés virtuels. Un groupe de studios de cinéma indépendant que l’on connaît pour des films tels que The Hitman’s Bodyguard, Dallas Buyers Club a décidé de poursuivre en justice les sociétés Surfshark, VPN Unlimited, Zenmate et ExpressVPN aux États-Unis.

Une série de griefs sont reprochés à ces services et notamment le fait qu’ils permettent de contourner les restrictions géographiques des plateformes de streaming comme Netflix ou Disney+. Cela donnerait l’occasion à leurs clients de visionner des œuvres y compris depuis des endroits où ils n’y sont pas autorisés.

Bloquer les sites de téléchargements et résilier les comptes des abonnés ?

La plainte souligne par ailleurs que certains abonnés VPN sont directement impliqués dans le partage de films piratés sur BitTorrent. « Les défendeurs font la promotion de leurs services VPN comme un outil qui peut être utilisé pour pirater du contenu protégé par le droit d’auteur sans se faire prendre », estiment les studios.

S’appuyant sur cette série de reproches, les plaignants estiment que les sociétés VPN « sont responsables de la violation directe, contributive et indirecte du droit d’auteur », explique TorrentFreak. Ils souhaitent donc obtenir des dommages et intérêts mais leur demande ne s’arrête pas là.

Ils veulent en effet que les services bloquent les sites de téléchargements les plus connus à l’image de The Pirate Bay. Les VPN devraient aussi résilier les comptes des abonnés « pour lesquels elles reçoivent trois avis uniques de droits d’auteur dans les 72 heures » à condition que celui-ci ne fasse pas appel.

Pour l’heure, les accusés n’ont pas encore réagi à ces exigences, relatent nos confrères. Cette plainte illustre en tout cas le climat de tension au sein de l’industrie cinématographique alors que les recettes plongent et que le piratage reprend de l’ampleur. Récemment, on a ainsi pu voir des gérants de salle s’en prendre ouvertement aux services de streaming. Selon eux, la sortie simultanée des films dans les cinémas et sur les plateformes est une aubaine pour les pirates.

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