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Plus rapide que Trade Republic ou N26, Vivid Money grandit et lève 100M €

C’est l’une des plus jeunes néobanques du marché mais sa popularité grandit de façon exponentielle en Europe.

Vivid Money vient de boucler une Série C de 100 millions d’euros seulement dix mois après sa dernière levée de fonds de 60 millions d’euros. En moins de deux ans après son lancement, elle se valorise aujourd’hui à plus de 775 millions d’euros. En avril 2021, elle n’en revendiquait que 360 millions. Aujourd’hui déployée dans cinq pays européens, elle compte les semaines avant d’annoncer le million de clients.

Cette progression exponentielle a beau être connue dans le secteur de la fintech, elle ne l’est pas pour une néobanque. Et c’est pourtant ce qu’est Vivid Money. L’établissement allemand a simplement réussi à allier le meilleur des deux produits les plus en vogue dans le monde bancaire depuis deux ans : une carte bancaire gratuite accompagnée d’un lot de services d’investissement en Bourse et en cryptomonnaies. Le tout, en tirant des leçons des erreurs des concurrents plus âgés.

Pour faire la comparaison sur son marché local en Allemagne, Vivid Money a su allier les avantages de la néobanque N26 avec ceux de Trade Republic, l’application pour investir son argent. L’investissement est un des gros piliers de la jeune startup et après une période frénétique depuis son lancement, le retournement des cours sur les marchés Action et Cryptomonnaie ralentira certainement la progression de Vivid Money.

Vivid Money, un sans-faute jusqu’à quand ?

Pour rattraper son retard face aux autres acteurs existants, la fintech s’est alliée à SolarisBank, une startup elle aussi allemande et qui offre ses services bancaires à une cinquantaine de sociétés. Vivid Money est rapidement devenu son plus gros client. Après un tour de table de 190 millions d’euros, SolarisBank s’est même installée en France en juillet 2021 pour concurrencer directement les banques en ligne locale.

À l’époque, le fondateur de Vivid Money expliquait qu’il “sortait un nouveau produit toutes les deux semaines”, pour expliquer l’attrait et le dynamisme de sa startup. Aujourd’hui, le résultat est que plus de 50 devises numériques peuvent être échangées, et qu’un total de 3000 actions et ETF, comprenant aussi des SPAC sont disponibles sur les marchés boursiers.

Précision importante par ailleurs, Vivid Money a beau promouvoir ses investissements en les affichant à moindre coût, les clients doivent bel et bien payer des frais pour chaque opération. Vivid Money se rémunère de plusieurs façons différentes mais notamment dans la conversion entre vos Euros et les dollars utilisés pour investir. Pensez donc à bien pondérer vos opérations en fonction de vos moyens, en plus de réfléchir à la probabilité de perdre une partie de vos fonds dû à la volatilité des actifs.

Côté compte en banque, une nouvelle offre payante est aussi arrivée pour permettre de proposer des services premium aux clients et commencer à penser à la rentabilité de la boîte. Bien qu’il ne s’agissait pas d’une priorité l’année dernière, une carte de crédit pourrait très bientôt venir compléter l’offre existante composée d’une carte de débit Visa. Ensuite, des offres d’assurances sont prévues.

Côté déploiement, l’objectif d’ici 2023 est d’établir la fintech dans toute l’Europe. Actuellement, Vivid Money possède des clients en Allemagne, France, Espagne et Italie. Pour pouvoir s’étendre, il faudra donc passer par un déploiement en Europe occidentale. Ce que le fondateur de Vivid Money attend avec impatience. Il s’agirait selon lui d’un “énorme marché pour l’investissement et l’épargne”.

Pour faire ses premières armes, la fintech peut compter sur la présence de l’immense conglomérat japonais Softbank via son Vision Fund 2 (un fonds dédié à la technologie lancé en juillet 2019). En face, Trade Republic fait la course avec Sequoia. Côté investissement en capital-risque, le milieu des néobanques n’a pas perdu de son attractivité.

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