Ces derniers mois, la lutte contre désinformation est devenu un véritable enjeu politique, à tel point qu’Emmanuel Macron a demandé à un commission d’experts de plancher sur le sujet. Pourtant, cette notion reste extrêmement floue. La volonté de désinformer s’apparente à celle de tromper une personne ou un groupe d’individus pour orienter leur comportement ou leurs opinions. Les fake news peuvent donc à cet égard venir d’un individu isolé comme du plus haut niveau de l’État.
Cela n’a absolument rien de nouveau, mais Internet démultiplié l’effet de ces stratégies. Pour rappel, nous vous avions également rappelé que tous les réseaux sociaux ne sont pas touchés avec la même intensité par ce phénomène. Ainsi, il apparaît qu’une plateforme comme Twitter est moins impactée par le complotisme que des services comme Facebook et WhatsApp.
Repérer de la désinformation dans une vidéo demande du temps
Une équipe de chercheurs de la Northern State University s’est quant à elle intéressé à la désinformation sur TikTok. Nuurrianti Jalli, qui a participé à ces travaux, y revient dans un article publié sur le site The Conversation.
Au terme de huit mois d’observation, les scientifiques estiment qu’il est très difficile de suivre les fausses nouvelles politique sur ce réseau social. « Et ce, malgré le fait que la plateforme ait lancé un programme de vérification des faits en 2020 en partenariat avec des organisations indépendantes de vérification des faits qui “aideraient à examiner et à évaluer l’exactitude du contenu” sur la plateforme ».
Et pour cause, les fact checkers sont tenus de regarder avec attention tous les contenus signalés pour repérer la désinformation. Ils ne s’occupent donc principalement que des vidéos très virales, ce qui limite de fait leur efficacité. Ils passent ensuite de longues heures à traquer les publications trompeuses en tentant de comprendre les termes employés, en observant le texte, les légendes…
« La technologie de l’IA peut aider à vérifier certains de ces messages. Toutefois, la vérification des contenus audiovisuels repose encore largement sur l’évaluation humaine de leur exactitude », ajoute Nuurrianti Jalli.
La chercheuse propose donc un changement à TikTok qui pourrait améliorer les choses. En donnant la possibilité aux utilisateurs de trier les vidéos par nombre de vues, par engagement, et par date de mise en ligne, « les personnes intéressées et les vérificateurs de faits seraient alors en mesure de repérer plus efficacement les fausses informations et les fake news politiques. »
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La meilleure façon de contrer les Fake News (Fausses Nouvelles in french) est d’utiliser son cerveau et c’est bien pour cela que ça pose problème à beaucoup !