C’est auprès de ses investisseurs que Disney fera une présentation de son service de streaming ce jeudi 11 avril, levant le voile sur un projet qui devrait ouvrir la voie à un réel concurrent de Netflix.
Disney donne des informations, mais reste flou
En termes d’informations, Disney a dévoilé quelques éléments sans donner trop de détails, si bien que le PDG du groupe s’est déjà exprimé sur les tarifs. Bob Iger ne les a pas communiqués, mais il a tout de même indiqué que l’abonnement mensuel serait plus attractif que celui de Netflix, ce qui laisse à penser qu’il pourrait être d’un peu moins d’une dizaine de dollars (et donc d’euros).
Pour ce qui est de la date de lancement, une source proche du dossier a confié que Disney déploierait sa plateforme de streaming en novembre, ce que le groupe s’est bien gardé de confirmer ou infirmer pour l’instant. De plus, l’on ne sait pas si cette date concerne une arrivée seulement aux États-Unis, ou aussi en Europe et en France.
En termes de contenus, Disney a l’avantage indéniable de pouvoir s’appuyer sur ses multiples franchises et acquisitions, à l’exemple de Marvel, Lucasfilm ou, plus récemment, la Fox. Plusieurs contenus sont déjà évoqués par le service, qui a confirmé quelques contenus concernant des séries sur Star Wars, Star Wars: The Clone Wars ou encore The Mandalorian.
Plus globalement, le PDG du groupe a indiqué que le programme serait divisé en plusieurs sections, à savoir Disney, Marvel, Pixar, Star Wars et National Geographic.
Actuellement, Netflix compte quelque 150 millions d’abonnés à travers le monde et devrait investir pas moins de 1,5 milliard de dollars pour le contenu rien que cette année. Disney aura donc intérêt à présenter un projet solide s’il veut rivaliser sérieusement avec son futur concurrent. Il sera également intéressant de voir le temps que prend ce dernier à se faire une place sur le marché.
Voici pour les récapitulatifs concernant le futur service de Disney, qui ne devrait plus tarder à donner plus de détails sur son projet, qu’il considère lui-même comme une « priorité numéro un ».
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15 milliards ? Plutôt 1,5 non ?