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Samsung peut de nouveau fournir des écrans OLED à Huawei

Huawei peut souffler. Le gouvernement américain vient d’autoriser Samsung Display à fournir des écrans OLED au géant chinois. Le début d’un assouplissement des sanctions ?

C’est un petit pas pour le gouvernement américain, un grand pas pour Huawei. Bousculé par des sanctions commerciales de plus en plus strictes, le géant chinois peut de nouveau se fournir en écrans OLED chez Samsung indique le média coréen Yonhap. C’est la première fois que le Département du Commerce assouplit ses mesures restrictives.

Des composants moins « à risque »

Cette décision fait suite à une requête de Samsung (et d’autres fabricants coréens) auprès du Département du Commerce américain. Plusieurs entreprises, dont Samsung Display, s’étaient vues interdites de continuer à approvisionner Huawei en composants.

En attendant, Huawei s’était tourné vers BOE, une entreprise chinoise spécialisée dans la fabrication d’écrans. Néanmoins, BOE ne fournit pas de dalles aussi qualitatives que celles de Samsung. Un moindre mal, en attendant mieux donc.

Ce mieux est arrivé. Le Département du Commerce américain a répondu favorablement à la requête de Samsung estimant que les écrans constituaient des composants moins « à risque » que d’autres pièces électroniques (processeurs, RAM, GPS, capteurs photo, modem 5G, etc.). Samsung Display est ainsi le premier fournisseurs de composants pour smartphones à bénéficier d’une telle dérogation.

Dans l’univers PC, Intel et AMD auraient également reçu le feu vert du Département du Commerce pour fournir de nouveaux processeurs à Huawei pour la fabrication de ses futurs ordinateurs Matebook.

D’autres entreprises en attente

Si Samsung Display, Intel et AMD ont réussi à convaincre le Département du Commerce américain, d’autres entreprises attendent encore une décision favorable. L’autre géant des écrans LG Display doit encore patienter.

C’est le cas également de Samsung Electronics, leader des semi-conducteurs essentiels à la fabrication d’un smartphone. Enfin SK Hynix, fournisseur de RAM et de composants liés au stockage (notamment des SSD) attend également la décision des autorités américaines.

La lumière au bout du tunnel ?

Les autorités américaines sont-elles sur le point d’assouplir l’ensemble des restrictions contre Huawei ? Il est encore trop tôt pour le dire. Néanmoins, le géant chinois peut respirer un peu, la problématique des composants semblant se résoudre peu à peu.

Reste que les autorités américaines ne semblent pas prête à lever les restrictions liées à la partie logicielle. Si les PC Huawei embarquent toujours Windows, ses smartphones sont toujours fournis sans services Google. Le Mate 40 Pro, lancé il y a quelques jours, tourne bien sous Android mais dans sa version AOSP avec la surcouche EMUI du chinois.

Depuis deux ans maintenant, Huawei développe ses propres services et applications pour remplacer ceux de Google. Le Mate 40 Pro embarque donc les Huawei Mobile Services et l’App Gallery pour accéder à une bibliothèque d’applications en remplacement du Play Store.

Le chinois vient également de lancer Petal Search, Petal Maps et Huawei Docs, d’autres services dont l’objectif est de venir remplacer les applications de Google. Malgré tout, si les avancées du chinois sont particulièrement rapides, l’expérience reste compliquée pour le consommateur peu aguerri aux nouvelles technologies.

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