Avec Elon Musk, on ne s’ennuie jamais. Au mois d’avril, le patron de Tesla et de SpaceX a créé la surprise en rachetant près de 10 % de Twitter.
Après cette entrée au capital de la plateforme de microblogging, Musk devait intégrer le conseil d’administration. Une offre qu’il a finalemnet refusée, puisque cela lui aurait empêché de racheter toute l’entreprise.
Après un court suspens, Twitter et Musk ont finalement trouvé un accord, pour un rachat du réseau social par le milliardaire américain pour 44 milliards de dollars.
Mais, alors qu’on attendait la finalisation de ce deal, Elon Musk a commencé à émettre des doutes sur la façon dont Twitter calcule le pourcentage bots sur son réseau social. Dans un premier temps, celui-ci a annoncé la suspension de l’accord, avant d’en sortir complètement.
Et par ailleurs, Elon Musk et Twitter sont aujourd’hui engagés dans une bataille juridique, car le réseau social veut faire valoir l’accord signé par les deux parties pour forcer le rachat.
Twitter remporte une première victoire devant la justice américaine
La première manche de cette bataille juridique a été remportée par Twitter. En effet, comme le rapporte le site Ars Technica, Twitter demandait un procès rapide, au mois de septembre. Le camp d’Elon Musk, de son côté, demandait un procès au mois de février 2023, évoquant un délai nécessaire pour analyser les données de Twitter.
La juge de la Cour de chancellerie du Delaware, Kathaleen McCormick, a prévu un procès de cinq jours au mois d’octobre, donc une date plus proche de celle demandée par Twitter que de celle demandée par Elon Musk.
Et par ailleurs, selon Ars, celle-ci a expliqué que les délais menacent Twitter de dommages irréparables.
« Ces préoccupations sont pleinement exposées dans le cas présent », aurait-t-elle également déclaré, selon le Wall Street Journal. « Généralement, plus l’opération de fusion reste longtemps dans les limbes, plus le nuage d’incertitude sur l’entreprise est grand et plus le risque de préjudice irréparable pour les vendeurs est grand. »
Reste à savoir si les arguments de Musk pour justifier sa sortie de l’accord avec Twitter seront suffisants, lors du procès. En tout cas, comme le note Ars, l’année dernière, Kathaleen McCormick a obligé une entreprise à compléter une fusion, dans une affaire qui aurait des similarités avec celle-ci.
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