Alors que le métier de Bird Hunter popularisé par la jeune entreprise aux scooters attire des centaines de jeunes aux États-Unis, voici qu’un sacré coup dur vient la frapper directement au coeur de ses positions. La chute est telle que les machines disponibles ont d’ailleurs toutes été retirées de l’espace public en signe de protestation. Un sacré manque à gagner, pour les finances de la jeune pousse comme pour les Hunters, qui a d’ailleurs abouti à une manifestation devant la mairie annonciatrice de sa volonté de limiter le nombre de sociétés pouvant opérer dans la ville.
Et il y a de grandes chances pour que Bird et Lime –un concurrent qui fait appel à des trottinettes électriques dans lequel a investi Alphabet– ne fassent pas partie des noms retenus par les élus pour pouvoir continuer à se développer dans leurs rues. En effet, seuls Uber et Lyft ont tous deux déjà vu leur application approuvée par la municipalité. Un appel à projets devrait toutefois offrir une dernière chance à ce réseau innovant de nouvelles mobilités urbaines positives, avec 2 places pour des opérateurs de vélos électriques et 2 autres pour des scooters, d’ici à l’automne.
Fraîchement débarquée à Paris, la nouvelle licorne californienne n’aurait ainsi pas réussi à convaincre la mairie, alors que les évaluations des dossiers de candidature portaient pourtant sur des sujets comme l’expérience et la sécurité, des points forts qui avaient déjà séduit des investisseurs à une vitesse jamais vue auparavant, parmi lesquels rien de moins que Sequoia Capital.
Dès septembre, Bird ne pourra plus opérer à Santa Monica. Une information confirmée dans un email envoyé à tous ses Hunters, qui vont se retrouver sans source de revenus. Encore l’illustration du statut précaire des autoentrepreneurs suivant le modèle de l’uberisation, après la chute fatale de Take Eat Easy, de Fetch, et, la dernière en date, de Foodora.
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