Ukraine : ces 3 technologies ont changé le cours de la guerre

Depuis février 2022 et l’invasion à grand échelle de l’Ukraine par la Russie, les combats font rage entre ces deux États. Ce n’était clairement pas le plan initial, car Vladimir Poutine s’attendait plutôt à une guerre éclair et à prendre Kiev en quelques jours. De nombreux facteurs ont enrayé la machine, mais on va dans cet article revenir sur trois technologies majeures qui ont modifié les combats et les plans de ces deux nations.

Le cloud

C’est sans doute l’élément auquel vous vous attendiez le moins dans cette liste. Et pourtant, le cloud a joué un rôle prépondérant au cours des premières semaines de la guerre.

Comme l’explique le géopolitologue français, Dominique Moïsi, dans une note publié pour l’Institut Montaigne, l’Ukraine a misé à fond sur le numérique en décidant de transférer l’ensemble de ses données critiques dans le Cloud.

En clair, et même si les missiles russes avaient détruits les lieux de pouvoir, le pays pouvait toujours continuer de fonctionner car l’ensemble des informations avaient été mises en lieu sûr. Cela permettait aussi de se rendre moins vulnérable aux cyberattaques russes qui n’ont pas manqué d’advenir.

Les drones

Les drones jouent un rôle particulier dans cette guerre. Dès les premiers jours, les Ukrainiens ont notamment utilisé des aéronefs bon marché qu’ils ont transformé et utilisé comme des armes de destruction et d’observation, précise l’expert.

Mais la Russie n’est pas restée inerte dans ce domaine. Elle a acheté en masse des drones kamikazes en Iran, les Shahed 136, qu’elle a envoyé pour semer la terreur dans les villes ukrainiennes. Ces dispositifs ont l’avantage d’être beaucoup moins cher à utiliser que des missiles dernier cri.

Notons enfin que l’Ukraine a dernièrement utilisé des drones pour viser des cibles sur le territoire russe.

Les réseaux sociaux

Les guerres modernes sont de plus en plus axées sur la communication. À l’ère des réseaux sociaux, les grandes plateformes sont forcément des enjeux majeurs. L’Ukraine déploie des moyens considérables pour faire valoir ses positions et gagner les cœurs, notamment en Occident. « Vladimir Poutine craint beaucoup l’humour car c’est un outil efficace et accessible pour diffuser la vérité », a notamment déclaré Volodymyr Zelensky par le passé.

Côté russe, on dispose d’un important savoir-faire dans le domaine de la propagande sur les réseaux sociaux. C’est notamment le cas de l’Internet Research Agency, la ferme à trolls de Evgueni Prigojine, le fondateur du groupe paramilitaire Wagner. Cette dernière tente toujours d’orienter l’opinion publique européenne et américaine en faveur de la Russie mais pour l’heure, elle échoue dans sa mission, si l’on en croît les derniers sondages.

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