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Un sondage révèle l’inquiétante montée en puissance des stalkerwares aux États-Unis

Utiliser un logiciel espion pour espionner un proche ou un conjoint devient presque monnaie courante.

C’est un phénomène connu mais dont on peine à estimer l’étendue. Les résultats d’un sondage mené par la société d’antivirus NortonLifeLock aux États-Unis font froid dans le dos. Un Américain sur 10 reconnaît utiliser un stalkerware pour surveiller les messages, les appels ou les photos de leurs partenaires.

Bien souvent ces outils sont utilisés contre des femmes et vont de pair avec du harcèlement et un comportement toxique. Les chercheurs notent ainsi que les hommes sont deux fois plus susceptibles d’utiliser cette technologie que les femmes. Selon cette étude, ces dernières ont plutôt tendance à vérifier directement sur le téléphone de leurs conjoins, tandis que les hommes utilisent des moyens détournés pour les suivre de loin.

Union sacrée contre les stalkerwares

Ces chiffres sont malheureusement peu surprenants au regard de l’étendue du problème. Régulièrement, les stores d’applications doivent faire le ménage et supprimer ces logiciels malveillants de leurs plateformes. En juillet dernier, plusieurs d’entre eux étaient vendus librement sur le Playstore et Google avait dû les évincer en catastrophe. Avant leur retrait, ils avaient été téléchargé plus de 130 000 fois.

Le problème est d’autant plus criant que les personnes victimes d’un stalkerware ont bien du mal à s’en rendre compte. Les téléphones ne sont en effet pas toujours aussi bien protégés que les ordinateurs, et rarement équipés d’un antivirus.

Face à cette menace, les associations d’aide aux victimes de violences domestiques et les entreprises de cybersécurité ont décrété l’union sacrée contre les stalkerwares. Les compagnies s’engagent à fédérer leur travail contre ces logiciels espions. Elles partagent mieux leurs informations et cessent de fonctionner en vase clôt.

Le site stopstalkerware.org a a par ailleurs été créé et il fournit des informations précieuses aux victimes de piratage. Ces mesures sont plus que jamais nécessaires car des études ont montré que « 70 % des femmes victimes de cyberharcèlement ont aussi subi des formes de violence physiques et/ou sexuelle de la part d’un partenaire intime ».

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