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Pourquoi les acheteurs de NFT achètent-ils des NFT ?

Un sondage permet de mieux comprendre les raisons qui poussent les acheteurs à investir dans des œuvres numériques.

Les NFT peuvent servir dans le cadre de nombreux usages et c’est notamment le cas des jetons non-fongibles dits de collection. On pourrait citer le cas de Sorare qui permet de collectionner des cartes de footballeurs, ou encore de Nike qui a récemment lancé sa collection de sneakers numériques.

Mais les NFT ont aussi une vocation artistique dans certains cas et permettent parfois aux créateurs de dégager de belles recettes. Si vous vous demandiez qu’est-ce qui motive les acheteurs de ces œuvres numériques, un sondage mené par la société Hiscox, un assureur spécialisé dans la protection des œuvres d’art, nous apporte la réponse.

Le marché des NFT se démocratise en France

Pour les besoins de cette enquête, pas moins de 595 acheteurs ont été interrogés en début d’année. Un constat très net s’impose d’emblée : 82 % des acquéreurs disent que leur transaction est avant tout un placement bien plus qu’un intérêt pour l’art.

Citée par Les Échos, l’étude enfonce le clou en précisant que « 95 % des acheteurs ayant dépensé 25.000 dollars en NFT ont mentionné le retour sur investissement comme raison numéro un de leur achat ».

D’après Nicolas Kaddeche, directeur technique d’Hiscox France, les NFT « restent largement un marché de spéculation qui devrait continuer à faire le yoyo pendant un moment ».

Plusieurs chiffres permettent néanmoins de nuancer ce constat quelque peu brutal. Ainsi, 24 % des acheteurs disent espérer dénicher une œuvre qu’ils apprécient. De même, 67 % des femmes interrogées révèlent être motivées « par leur passion pour l’art ».

Petit à petit, le marché des NFT semble se démocratiser en France. Cointribune a récemment commandé un sondage à l’Ifop pour mieux connaître l’opinion des Français sur les jetons non fongibles. Il en ressort que 3,5 % d’entre eux ont déjà investis dans ces actifs numériques.

Pour autant de profondes disparités sociales existent encore et les personnes qui sont le plus amateur des NFT se situent plutôt en région parisienne avec un niveau de vie plus élevé et un plus haut diplôme que la moyenne.

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