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Airbnb : organiser des fêtes à l’insu des propriétaires devient mission impossible

Airbnb commence à déployer une nouvelle technologie pour empêcher les loueurs d’organiser des fêtes illégales.

Depuis le mois de juin, Airbnb a pris la décision d’interdire complètement les locations dans le but d’organiser des fêtes. Airbnb souhaite en effet ne plus être associés aux dérives de ce types de locations. La première fronde contre les fêtes Airbnb a été lancée en 2019 après que 5 personnes sont décédées dans un logement californien loué pour une fête qui avait attiré alors plus de 100 personnes.

La pandémie de coronavirus a conduit Airbnb à renforcer sa lutte contre les logements loués pour des fêtes. Mais la fin de la pandémie et des règles sanitaires obligatoires n’a pas provoqué de retour en arrière. Car Airbnb a vite compris qu’interdire les soirées était en réalité bon pour ses affaires. Les logements loués pour des soirées débouchent en effet trop souvent sur des plaintes, dégradations…

Airbnb commence à déployer une nouvelle technologie “anti-fêtes”

En plus de provoquer de temps à autres l’apparition de Airbnb dans l’actualité – dans des affaires qui nuisent à l’image du site.  Du coup, il faudra s’y faire, cette règle est là pour rester. Or, Airbnb sait que des personnes réservent encore, au moment où nous écrivons ces lignes, des logements pour y organiser des soirées – quand bien même cela est interdit.

C’est pourquoi la firme commence à déployer une “nouvelle technologie anti-fêtes”. Pour l’heure le déploiement du système est limité aux Etats-unis et au Canada, mais il est vraisemblable que le système sera à terme généralisé à tous les marchés. L’idée est de repérer les réservations qui sont susceptibles de se transformer en soirée.

Pour cela, un algorithme analyse un ensemble de facteurs, comme l’historique des commentaires laissés par les propriétaires sur le loueur, l’ancienneté du compte, la durée du séjour, et s’il s’agit d’une réservation pour la semaine ou le weekend. Une technologie similaire est en test depuis plusieurs mois en Australie.

Lire aussi – Airbnb – vous louez un logement avec radio ou TV ? Faut-il payer la Sacem ?

Et la firme explique avoir constaté une baisse de 35% des réservations festives non-autorisées grâce à cette technologie dans le pays. La firme précise que les personnes qui voient leur réservation refusée restent susceptibles d’effectuer une autre réservation sur le site. Mais dans ce cas, seules les chambres privées, ou les chambres d’hôtels leur seront accessibles.

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Par : Opera

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