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Android va rattraper son retard face à l’iPhone sur les retours haptiques

Android 12 va inclure une nouvelle fonctionnalité qui permettra aux développeurs d’apps de mieux contrôler les vibrations. Et Qualcomm a annoncé un partenariat avec la société Lofelt afin de développer un mécanisme qui permettra aux appareils utilisant des puces Snapdragon de bénéficier de retours haptiques aussi avancés que ceux de l’iPhone.

Si Android a de nombreux avantages par rapport à iOS, malheureusement, le système de retours haptiques le plus avancé est celui de l’iPhone. En effet, depuis l’iPhone 7, les appareils d’Apple disposent d’un composant appelé Taptic Engine qui fournit une sensation de toucher très réaliste, via des vibrations.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’à partir de cette année, l’écosystème Android devrait petit à petit rattraper son retard sur l’iPhone dans ce domaine. Récemment, Google a lancé la première version preview d’Android 12. Et parmi les améliorations, il y a une nouvelle fonctionnalité qui permettra aux développeurs d’applications de mieux contrôler les vibrations, notamment en jouant sur la force et la fréquence.

Un partenariat entre Qualcomm et Lofelt qui va profiter aux appareils utilisant des puces Snapdragon

Par ailleurs, sur le plan matériel, de nombreux futurs smartphones Android devraient également profiter d’une nouvelle collaboration entre la société Qualcomm et Lofelt. Ce dernier est spécialiste des systèmes de retours haptiques, tandis que Qualcomm est l’un des principaux fournisseurs de puces pour les smartphones Android.

En joignant leurs forces, les deux entreprises veulent améliorer l’expérience des retours haptiques sur l’écosystème. « Nous sommes ravis d’annoncer un partenariat entre Qualcomm Technologies et Lofelt afin d’apporter des retours haptiques avancés à l’écosystème Android », peut-on lire dans un communiqué relayé par 9to5Google. « Dans le cadre de cet accord de partenariat, Lofelt et Qualcomm vont fournir un logiciel framework universel pour l’haptique qui fonctionnera nativement sur les plateformes Qualcomm Snapdragon Mobile afin d’améliorer les smartphones Android avec des haptiques de nouvelle génération pour le gaming sur mobile et d’autres expériences immersives. »

Selon les explications de 9to5Google, les fabricants de smartphones pourront utiliser ce framework ainsi qu’une API sur les appareils utilisant les puces Qualcomm Snapdragon, ce qui permettra ensuite aux développeurs d’apps de profiter de nouvelles fonctionnalités en matière de retours haptiques.

Objectif : permettre à certains appareils Android de rattraper le retard par rapport aux retours haptiques de l’iPhone

De son côté, Lofelt évoque clairement un objectif qui est de rattraper, sur les appareils Android, le retard par rapport à l’iPhone. « Au cours des dernières années, Apple a relevé la barre de l’haptique, permettant aux développeurs d’applications et de jeux de proposer des expériences attrayantes sur iPhone. Pendant ce temps, l’écosystème diversifié d’Android a rendu difficile pour les développeurs de proposer des expériences au même niveau de qualité », explique l’entreprise dans un billet de blog.

« En y regardant de plus près, il existe des différences significatives entre les deux plates-formes tout au long de leurs piles technologiques haptiques – des actionneurs matériels, des pilotes et des couches d’abstraction matérielle (HAL) jusqu’aux API d’application que les développeurs utilisent pour définir l’expérience haptique de leurs applications », ajoute Lofelt. Et le partenariat avec Qualcomm vise à combler cet écart.

Et aux efforts de ces deux entreprises, s’ajoutent les nouvelles fonctionnalités d’Android 12 que nous évoquions plus haut, grâce auxquelles les développeurs auront plus de contrôle sur les vibrations. En tout cas, ce partenariat annoncé par Qualcomm et Lofelt devrait donner une bonne raison de plus aux consommateurs de choisir des appareils utilisant des puces Qualcomm Snapdragon.

Il est d’ailleurs à noter qu’actuellement, Qualcomm a aussi un partenariat avec Google afin de faciliter les mises à jour d’Android, ce qui peut prolonger la durée de vie des appareils. Plus précisément, grâce à ce partenariat, les fabricants de smartphones pourront plus facilement mettre à jour leurs appareils puisqu’ils n’auront plus à modifier la partie du logiciel qui concerne les processeurs Qualcomm Snapdragon. Pour rappel, la lenteur du déploiement des mises à jour fait aussi partie des faiblesses d’Android par rapport à l’écosystème d’Apple, sur lequel les nouvelles mises à jour d’iOS se déploient très rapidement dès que celles-ci sont disponibles.

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