Dans le cas où il ne pourrait plus utiliser les technologies américaines, Huawei serait privé d’Android et de Windows. Et visiblement le constructeur chinois est préparé à cette éventualité.
Il y a trois jours, nous relayions une interview de Richard Yu, le patron de la division mobile de Huawei, avec le média allemand Die Welt. Durant l’entretient, celui-ci a évoqué le plan B de l’entreprise : un système d’exploitation pour remplacer Android.
Aujourd’hui, les propos de Richard Yu sont confirmés par un porte-parole cité par CNBC.
Par ailleurs, en plus d’avoir une alternative à Android, Huawei aurait également développé une alternative à Windows. Ces OS auraient été créés en prévision du pire des scénarios.
Un plan B à n’utiliser que dans le pire des scénarios
Pour rappel, en avril 2018, le Département du Commerce américain a interdit les sociétés américaines de vendre des technologies à la société ZTE car celle-ci aurait livré des marchandises américaines à l’Iran. La Maison Blanche a finalement sorti ZTE de cette impasse. Mais d’après Reuters, cela aurait pu empêcher la société d’utiliser Android sur ses smartphones.
Huawei ne souhaite bien entendu pas en arriver là. “Nous ne pensons pas les utiliser et, pour être honnête, nous ne voulons pas les utiliser. Nous soutenons pleinement les systèmes d’exploitation de nos partenaires – nous adorons les utiliser et nos clients adorent les utiliser”, a indiqué le porte-parole.
Malgré ses problèmes aux Etats-Unis, Huawei se positionne comme le numéro trois du marché des smartphones. Mais si elle était privée des services de Google, cela pourrait affecter l’entreprise de manière considérable.
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