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Voici Kate, un nouveau constructeur français de “micro-voitures”

Il a été fondé par Thibaud Elzière après le rachat de Nosmoke, un autre fabricant lancé en 2012 et qui s’occupait de transformer des petits tout-terrain en voiture électrique.

Le succès de la Citroën Ami fait des envieux. Tout comme les micro-voitures appelées “Kei Car”, qui représentent 40 % des voitures enregistrées sur les routes au Japon. Un intérêt croissant en France, qui a fini par attirer l’attention de Thibaud Elzière, le fondateur de Fotolia et du startup studio eFounders, qui continue d’investir dans de nombreux projets depuis deux ans (dans le spatial avec Gama, dans un ensemble de startups studios regroupés sous l’entité Hexa).

L’entrepreneur a contacté Presse-citron pour annoncer Kate, un nouveau constructeur automobile français. Il en a profité pour présenter sa vision de la voiture de demain pour les trajets du quotidien, qui “sera légère, propre, sobre et protègera autant son conducteur et son passager que les autres usagers de la route”. Pour cela, il s’est associé à Matthias Goldenberg et Pierre Escrieut, deux anciens de Valeo. Ensemble, ils ambitionnent la production de plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires par an d’ici 5 ans.

kate k1
© Kate

Kate s’est formé l’année dernière. Nous ne savons pas exactement depuis quand ses équipes travaillent dessus cela dit. Une chose est sûre, les trois cofondateurs ne sont pas partis de zéro, car pour se lancer et gagner du temps, ils ont racheté la jeune société Nosmoke lancée en 2012 (nous ne connaissons pas le montant de la transaction), commercialisant un petit tout-terrain compact avec une motorisation électrique et un style des années 1960. En dix ans, la petite entreprise avait écoulé 1500 exemplaires.

kate original
La Nosmoke Orignal devient la Kate Original © Kate

Thibaud Elzière dit avoir fait la connaissance de Nosmoke en 2021 et être “tombé amoureux du produit et de son inventeur”, Luc Jaguelin. Kate devrait naturellement profiter du rachat pour récupérer les lignes de production, qui se situent à Cerizay, dans le département des Deux-Sèvres en Nouvelle-Aquitaine (entre Nantes, La Rochelle et Poitiers). L’Original, le modèle déjà commercialisé par Nosmoke, reprendra ses livraisons sous l’étendard de Kate au mois de mars. Puis un autre modèle inédit, le “K1”, arrivera au cours de l’été.

Prix en hausse

Ce nouveau véhicule est celui que l’on attend le plus, car c’est lui qui dévoilera les lignes vers lesquelles souhaite aller la nouvelle équipe de Kate. Sur leur site internet, quelques photos permettent de distinguer des détails de son style mais rien n’est encore bien précis mis à part au niveau de la signature lumineuse.

Pour ceux qui ont la capacité de faire une confiance aveugle, alors des précommandes sont d’ores et déjà disponibles pour se procurer le modèle. Selon La K1 embarquera par exemple “une technologie au service de la simplicité et de l’intuitivité. Sans gadgets ni surenchères. Comme si vous aviez toujours su comment l’utiliser. Un retour à l’essentiel.”

kate micro voiture
© Kate

En termes de prix, rien n’est encore indiqué pour la future K1. Mais l’Original, qui coûtait 22 990 euros sur le site de Nosmoke, coûte maintenant 24 590 euros avec Kate. Nous ne savons pas encore si la marque vise à proposer de l’autopartage, à l’image de ce que tente actuellement Lynk & Co. À l’heure actuelle, la Nosmoke Original est accessible dès 16 ans avec le permis B1 et possède une autonomie de 110 kilomètres (recharge en 7 à 8 heures). En face, chez Citroën, l’Ami et ses deux places à bord sont accessibles à partir de 7 000 euros.

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