- Membre du conseil d’administration d’OpenAI, Reid Hoffman jette l’éponge
- Il s’en est expliqué dans un post publié sur LinkedIn
- Le dirigeant souhaite notamment investir dans des startups basées sur l’IA
« Je pense que l’IA a un rôle majeur à jouer au profit de l’humanité ». Reid Hoffman, le fondateur de LinkedIn a pris la décision de quitter le conseil d’administration d’OpenAI après huit années passées à bord. Il s’en est longuement expliqué dans une publication sur le réseau social de Microsoft. Loin d’être fâché avec l’équipe dirigeante, il s’agit plutôt pour lui d’éviter de potentiels conflits d’intérêts.
Il précise ainsi : « J’ai commencé à me demander : Ma position en tant que membre du conseil d’administration d’OpenAI va-t-elle potentiellement donner l’impression de mener à un gain économique sous-jacent ? Pour être clair, depuis le début, OpenAI et son conseil d’administration ont fait très attention à surveiller et à éviter tout conflit d’intérêt de ce type. »
De nouveaux géants de la Tech en formation
Il ajoute : « Mais en quittant le conseil d’administration, je peux mettre fin de manière proactive à tout problème potentiel, tant pour OpenAI que pour toutes les entreprises du portefeuille de Greylock (une société dans laquelle Reid Hoffman possède des parts Ndlr) que j’ai soutenues ».
Il est d’ailleurs persuadé que des sociétés qui vaudront bientôt mille milliards de dollars sont en train de se construire en ce moment dans le sillage de ChatGPT et du boom des modèles de langage, avec à la clé de nouveaux marchés.
De fait, l’entrepreneur s’est ensuite montré encore plus précis en mentionnant deux noms d’entreprises dans lesquelles il entend investir à titre personnel et via Greylock : Tome et Coda. Ces deux startups élaborent des solutions en s’appuyant sur l’API d’OpenAI.
Les services sur-mesure permis par l’IA se multiplient ces derniers temps, et nous vous parlions récemment de cet outil qui permet de générer sur commande des présentations PowerPoint très crédibles.
Il s’agit notamment d’applications utiles dans les domaines du marketing afin de générer des textes et des visuels. On sait d’ailleurs que c’est l’un des moyens pour OpenAI de dégager des revenus, et la société technologique a prévu de facturer un cinquième de centime les 750 mots.
Reid Hoffman poursuit son message sur un ton très optimiste : « En tant qu’investisseur, mais aussi en tant qu’humaniste, je veux que ma participation à l’IA soutienne cet objectif d’élévation de l’humanité. Dans la mesure où je peux aider, je veux qu’OpenAI, Inflection et bien d’autres entreprises aient une voie claire pour construire ensemble, si elles le souhaitent, pour le bénéfice de tous. »
Il salue enfin sa collaboration avec les dirigeants actuels d’OpenAI et notamment Sam Altman. Si vous voulez en savoir plus sur cet entrepreneur qui fait beaucoup parler depuis le début d’année, vous pouvez relire notre portrait ici.
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