À l’heure où le secteur aérien prend de cours les équipes au sol et le besoin de recrutement en personnel à bord, Airbus donne des prévisions impressionnantes pour les 20 prochaines années de l’aéronautique. D’ici 20 ans, le nombre d’avions dans le ciel aura doublé.
Il faudra compter sur plus de 24 000 nouveaux appareils dans les airs, en plus de 15 400 avions de remplacement des modèles anciens. Le secteur se modernise et la nécessité de passer sur de nouveaux appareils est primordiale. Donc d’ici 20 ans, selon Airbus, près de l’ensemble des avions de nouvelle génération, dotés de moteurs aux consommations réduites de 15 à 20%.
Les zones géographiques où le besoin d’une flotte plus grande est le plus important concernent l’Asie-Pacifique et la Chine. Ces deux marchés représentent 44% de la croissance des livraisons, contre 21% pour l’Europe et 18% en Amérique du Nord.
Airbus table sur un nombre précis de 39 490 avions commerciaux et cargo en tout, soit une légère hausse sur l’estimation précédente (39 020 avions neufs). En face, son concurrent Boeing se veut plus optimiste encore avec une estimation à 43 610 livraisons d’avion d’ici 2041.
Les avions les plus populaires
Sur les chaînes de production d’Airbus, un appareil se détache du lot : il s’agit de l’A320, l’appareil monocouloir le plus populaire. Avec 80% des commandes chez l’avionneur, ils sont 45 à sortir chaque mois des usines. D’ici 2025, pour soutenir la demande, la cadence devrait passer à 75 exemplaires. Comme le notent nos confrères de Capital, fin juin, le carnet de commandes de l’appareil s’établissait à 7046 appareils.
Forcément, l’histoire est la même chez Boeing et le 737 reste l’appareil le plus commandé. Les avions long-courriers tels que les A330, A350, 777 et 787 sont responsables de 20% de la hausse du trafic. Forcément, pour des raisons économiques et écologiques, plus aucun quadriréacteur ne complète le classement.
Pour suivre l’évolution écologique des avions, il faudra être patient. Sur Presse-citron, nous vous parlions des différents tests effectués chez Airbus (avec de l’huile de cuisson) ou chez Boeing (avec son nouvel appareil d’essai) mais quoi qu’il en soit, le premier avion hybride à effectuer des vols commerciaux n’est pas attendu avant la prochaine décennie. D’ici là, l’avion supersonique sera peut-être déjà de retour.
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Et dire que pendant ce temps-là on nous prend la tête à moins polluer avec nos voitures, à croire qu’il y a que les pauvres qui polluent