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Le plan de Uber pour que ses chauffeurs français roulent en Tesla

Uber vient d’annoncer une initiative pour aider ses chauffeurs européens à s’équiper de voitures électriques Tesla et Polestar.

C’est un accord qui devrait faire date dans le monde des VTC. Uber vient d’annoncer un partenariat avec Hertz. La société de location mettra ainsi 25 000 voitures électriques Tesla et Polestar à disposition des chauffeurs européens de la plateforme.

Quel sera le prix à payer pour les chauffeurs Uber ?

Dans le détail, cette initiative sera mise en place d’ici 2025. Elle débutera tout d’abord à Londres, mais très vite les chauffeurs de Paris et d’Amsterdam devraient être concernés. Uber n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur les détails de cette opération, mais on peut déjà regarder du côté des États-Unis où ce partenariat est déjà lancé et rencontre un franc succès.

Ainsi, les chauffeurs peuvent louer une Tesla ou une Polestar au prix de 330 dollars la semaine. À ce tarif, ils bénéficient de l’entretien et de l’assurance du véhicule, ainsi que d’une ristourne sur le prix du carburant.

Les conducteurs Uber qui utilisent des voitures hybrides et électriques encaissent également un bonus de rémunération. Il s’élève à 50 cents pour une hybride et à 1,50 dollars pour une électrique. En cumulant les courses, la différence est donc sensible pour les intéressés.

Dara Khosrowshahi, le PDG d’Uber, n’a pas manqué de commenter la nouvelle : « L’expansion de notre partenariat avec Hertz en Europe stimulera considérablement notre transition vers des véhicules à émissions nulles, en aidant les conducteurs à réduire leurs coûts d’exploitation et en nettoyant les transports urbains ».

Uber veut électrifier sa flotte de voitures

Uber et ses rivaux comme Lyft n’ont de toutes façons pas vraiment le choix. En Europe, la société devra en effet respecter la règle qui interdira la vente de nouveaux véhicules essence et diesel à partir de 2035. Un plan quasi similaire a été adopté en Californie, qui fait figure modèle du côté américain.

L’entreprise prend donc les devants, et elle a annoncé qu’elle n’accepterait que des véhicules électriques sur sa plateforme à partir de 2030. En ce sens, un partenariat a récemment été signé entre la société américaine et Free2move, la solution d’autopartage de Stellantis. L’objectif est clair : rendre possible l’électrification des VTC en France. Les intéressés affichent un chiffre précis à cet égard. On sait donc que que 50 % de la flotte de 30 000 véhicules d’Uber devrait être électrifiée d’ici 2025.

De son côté, Laureline Serieys, general manager d’Uber France, expliquait en septembre dernier avoir « mis sur pied un fonds de 75 millions d’euros dédiés à la transition électrique ». De quoi en finir avec les véhicules diesel  d’ici 2024.

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Par : Uber Technologies
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