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Les ventes de voitures électriques vont exploser un record en 2023

Reste à savoir quand les voitures électriques représenteront vraiment plus de la moitié des ventes…

  • Les ventes de voitures électriques devraient s’envoler à un niveau record en 2023
  • Les principaux moteurs de cette croissance sont la diversification des modèles disponibles, les objectifs climatiques des gouvernements et l’engouement des consommateurs pour les véhicules zéro émission.
  • D’ici la fin de l’année 2023, les ventes de voitures électriques devraient représenter autour de 20 % de parts de marché

Les voitures électriques sont en pleine expansion dans le monde entier et cela devrait continuer cette année. Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de plusieurs experts du secteur, les ventes de voitures électriques devraient s’envoler à un niveau record en 2023, dépassant les 14 millions d’unités. Ce chiffre représenterait près de 20 % du marché mondial, contre 14 % en 2022 (le précédent record était de 10 millions d’unités cette année là) et 9 % en 2021.

Plusieurs facteurs expliquent cette accélération de la transition vers la mobilité électrique. Le premier est la diversification des modèles disponibles, qui répond à la demande croissante des consommateurs pour des véhicules zéro émission. Selon l’AIE, plus de 500 modèles de voitures électriques seront sur le marché en 2023, ce qui permet de répondre à tous les segments et toutes les gammes de prix.

Près de 1 voiture sur 5 vendue en 2023 sera électrique

Les constructeurs traditionnels comme Volkswagen, Toyota ou Ford ont annoncé des plans ambitieux pour électrifier leur gamme, tandis que de acteurs plus récents et spécialisés comme Tesla, Lucid ou Rivian séduisent le public avec leurs innovations technologiques et leurs designs attrayants. Le deuxième facteur est le rôle des politiques publiques en faveur de la transition énergétique, et aides à l’achat comme le bonus écologique en France.

De nombreux pays et régions ont adopté des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2, qui se traduisent par des mesures incitatives ou réglementaires pour favoriser l’adoption des voitures électriques. Par exemple, lors de la COP26 à Glasgow en novembre 2022, plus de 40 pays se sont engagés à accélérer la transition vers des véhicules légers 100 % zéro émission d’ici 2035 ou 2040.

Ces engagements ont été soutenus par des investissements publics et privés dans les infrastructures de recharge, qui sont essentielles pour lever les freins à l’achat des voitures électriques. Le troisième facteur est l’évolution des préférences et des comportements des consommateurs. Car, oui, les voitures électriques commencent à offrir plusieurs gros avantages par rapport aux voitures à essence, tels que le silence, la performance, le confort et la simplicité (et le faible coût) de l’entretien.

Les voitures électriques bénéficient également dans l’ensemble d’une image plus positive que les voitures thermiques auprès du public, qui y voit un moyen de contribuer à la lutte contre le changement climatique et la pollution de l’air. Les consommateurs sont également sensibles aux innovations technologiques et aux services proposés dans certaines voitures électriques, telles que la connectivité internet, les fonctionnalités d’aide à la conduite avancées.

La montée en puissance des voitures électriques aura des conséquences majeures sur le secteur automobile actuel. S’ils ne veulent pas que la donne change radicalement, les constructeurs traditionnels doivent continuer de s’adapter à cette nouvelle réalité et éviter d’accumuler du retard. Des groupes comme Toyota, par exemple, leader des modèles hybrides, peuvent tout à fait se retrouver en difficulté, en prenant le sujet en main un peu trop tard.

Par ailleurs, la mobilité électrique implique une transformation du système énergétique, avec une augmentation de la demande d’électricité et un besoin d’infrastructures de recharge adaptées. Le réseau électrique devra être capable de gérer les fluctuations de la demande et de l’offre d’électricité, tout en intégrant davantage d’énergies renouvelables.

D’un autre côté, les voitures électriques pourraient également jouer un rôle dans le stockage et la distribution de l’électricité – mais il faudra pour cela pousser le concept de vehicle-to-grid (ou V2G), qui permet aux véhicules de renvoyer de l’électricité au réseau ou à d’autres usages lorsqu’ils sont branchés.

Selon l’AIE, en tout, les voitures électriques pourraient éviter l’émission de 1,8 milliard de tonnes de CO2 par an d’ici 2030, soit l’équivalent des émissions annuelles du Brésil. Elles pourraient également réduire la demande mondiale de pétrole de 5,4 millions de barils par jour en 2030, soit plus que la production actuelle d’un pays comme le Canada.

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