Slack, la plateforme de communication collaborative lancée par Stewart Butterfield, Éric Costello, Cal Henderson et Serguei Mourachov en février 2014, est devenu au fil des années un incontournable dans le milieu professionnel. Son succès est d’autant plus retentissant depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, qui a poussé des millions de personnes à opter pour le télétravail.
Stewart Butterfield, le CEO de Slack n’a pas échappé aux mesures sanitaires prises par de nombreux pays à travers le monde. Si Slack a largement contribué à la gestion des équipes de travail à distance pour de nombreuses entreprises, elle n’a pas été épargnée par la crise et a dû à son tour s’adapter. Lors d’un entretien avec le Figaro, Butterfield a déclaré : “À chaque fois que nous avons décidé de rouvrir des bureaux, il a fallu les refermer. Ça a été le cas au Japon, en Australie…”
Slack ne fait pas exception à ces nouvelles problématiques
L’occasion pour le milliardaire canadien de rappeler l’importance pour les entreprises de faire preuve de flexibilité et d’adaptabilité en misant davantage sur les solutions numériques, dont Slack. Certaines sociétés comme Twitter ont tiré des leçons de cette crise sans précédent et permettent désormais à leurs employés de choisir entre le télétravail et le présentiel. Stewart Butterfield estime que les temps ont changé, et que les logiciels sont devenus plus importants que le bureau.
Selon lui, il serait stupide de recommencer sur un modèle pré-Covid en continuant de prôner à tout prix le présentiel. Le CEO de Slack estime qu’un “ingénieur californien peut avoir envie de passer quatre mois dans les Rocheuses pour pouvoir skier. Lui offrir cette possibilité sera un moyen de le recruter et de le fidéliser”. Il justifie son propos en affirmant qu’il s’agit d’un excellent moyen d’étendre le recrutement à des zones où la société ne dispose pas de bureaux fixes et ainsi disposer de plus de salariés et d’être en plus de cela plus inclusif.
Évidemment, il s’agit d’une manière de penser parmi tant d’autres, mais nous remarquons que les modes de travail évoluent très rapidement depuis quelques mois, et la crise sanitaire y est pour beaucoup.
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