À Hefei, en Chine, l’Experimental Advanced Superconducting Tokamak (EAST), un réacteur tokamak supraconducteur à fusion par confinement magnétique expérimental, fonctionne depuis 2006. Il est géré par les instituts de sciences physiques de Hefei, pour l’Académie chinoise des sciences.
L’EAST a été conçu pour effectuer plusieurs expériences. Il a notamment permis de tester les aimants à champ poloïdal supraconducteurs en niobium-titane. Ce qui en fait le premier à utiliser une telle technologie. L’Experimental Advanced Superconducting Tokamak permet de réaliser une multitude d’autres expériences plus complexes les unes que les autres.
Vendredi, le réacteur à fusion de l’EAST est parvenu à maintenir son plasma à une température de 120 millions de degrés Celsius pendant plus de 1 minute et 40 secondes. Pendant 20 secondes, le réacteur a même atteint une température de 160 millions de degrés Celsius.
10 fois plus chaud que le Soleil !
Ces chiffres bien qu’impressionnant ne sont pas très significatifs. Afin de mieux cerner l’importance de ces données, il serait de comparer cette température avec celle du Soleil. Selon les recherches les plus récentes, le noyau du Soleil générerait une chaleur d’environ 15 millions de degrés Celsius.
En d’autres termes, l’EAST a réussi à générer une chaleur 10 fois plus importante que celle du Soleil pendant une vingtaine de secondes. Cela marque une étape importante pour le réacteur EAST, surnommé le “Soleil artificiel” pour sa capacité à reproduire le processus naturel de fusion nucléaire des étoiles. Cela pourrait aider à percer le mystère de la création d’une puissance de fusion durable et fiable.
Li Miao, directeur du département de physique de la Southern University of Science and Technology à Shenzhen, en Chine, déclare au Global Times : “Cette expérience est un progrès significatif, et le but ultime devrait être de maintenir la température à un niveau stable pendant longtemps”. À noter également que l’Experimental Advanced Superconducting Tokamak a largement dépassé son propre record établi en 2018 à 100 millions de degrés Celsius.
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le record ce n’est pas la température ( record toujours détenu pour un tokamak par le TFTR en 1985 501M de degrés) mais un record température/durée
Quand on voit les écarts de température à la surface du soleil et ceux à la surface de la terre on se dit qu’on a de la chance d’être aussi “stable” avec seulement une grosse centaine de degrés d’écart max et quand on se dit “j’ai un peu froid on pourrait ajouter 2° de chauffage” cela fait sourire.
Wikipedia : Le record mondial d’amplitude thermique absolue annuelle est de 104,4 °C , mesuré à Verkhoïansk, en Sibérie orientale (avec un minimum de −67,7 °C en hiver et un maximum de 36,7 °C en été)
Par exemple, un tube au néon fluorescent, dont l’extérieur semble froid au toucher, contient un gaz dont la température est très élevée, de l’ordre de 10.000 à 15.000 °C.
La chaleur du plasma dans un iter et autre, mesurer en chaleur et exprimé en degré c’est de l’ordre de 6000 degré, ce qui est déjà enormissime.
Vous vous douter qu’il n’y a aucun matériaux de quelquonque type qui pourrait résister à une chaleur de plusieurs millions de degré
C’est bien pour cela que ces plasmas à plusieurs millions de degrés sont confinés par des champs magnétiques (les tokamaks sont d’énormes électro-aimants).
Ce qui intéresse le citoyen lambda ce n’est pas un record de température mais si le système produira un jour de l’électricité à un coût inférieur à celui d’ aujourd’hui
Vous confondez la chaleur et la température, qui sont 2 choses différentes … Pensez à vous renseigner un minimum au préalable, avant de pondre ou reprendre des articles.
Un virus c’est (peut être) échappé d’un laboratoire… Imaginons si un jet de plasma en fait autant… On va avoir chaud !
Non le record de chaleur a été atteint par la Z-machine, pourquoi la presse diffuse de fausses informations? C’est mentir que de dire cela! Le 8 mars 2006, Sandia annonce dans un communiqué officiel avoir obtenu accidentellement un plasma d’une température supérieure à 2 milliards de kelvins au sein de la Z machine. Le responsable de projet Chris Deeney a ajouté avoir reproduit plusieurs fois l’expérience afin d’en valider le résultat.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Z_machine