Depuis son lancement fin 2020, c’est toujours la même ritournelle. Les PlayStation 5 ne sont disponibles qu’au compte-gouttes, et il faut une certaine persévérance pour se procurer un exemplaire. Ce temps est terminé selon Jim Ryan, le patron de la division gaming de Sony, qui s’est exprimé mercredi au CES à Las Vegas.
30 millions de PlayStation 5 vendues
Il a ainsi promis que « tous ceux qui veulent une PS5 devraient avoir beaucoup plus de facilité à en trouver une chez les détaillants du monde entier, à partir de maintenant ». Il précise au passage qu’un total de 30 millions de consoles se sont écoulées depuis plus de deux ans, ce qui démontre l’attrait du public, au-delà des difficultés d’approvisionnement.
Et Jim Ryan de remercier les fans pour leur patience. Il explique les difficultés de Sony qui a dû « gérer une demande sans précédent dans un contexte de défis mondiaux au cours des deux dernières années. » Les challenges en question étant la pandémie de Covid-19 et la pénurie de semi-conducteurs qu’elle a amplifié au niveau global.
Cette annonce sonne comme un soulagement pour tous ceux qui voulaient se procurer une PlayStation 5. À l’heure actuelle, il est bien difficile d’obtenir une console au prix normal de 550 euros. Elles sont en effet souvent revendues plus cher par des particuliers, qui sautent sur l’occasion.
Au moment où nous écrivons ces lignes, et après quelques recherches sur Amazon, la Fnac, et Micromania, et il n’était pas possible d’acheter une PS5 directement au prix de 550 euros. Il faudra bien suivre la situation au cours des prochains jours et semaines pour voir si la situation s’améliore.
Fin de partie pour les scalpers ?
La situation de pénurie que nous connaissons depuis fin 2020 a donné l’occasion aux scalpers de s’illustrer. Si vous n’êtes pas familiers avec ce mot, il désigne des personnes qui utilisent souvent des bots pour rafler une bonne partie des nouveaux stocks de console très rapidement. On retrouve ensuite un plus tard ces machines pour des prix largement plus élevés. Face au manque, certains joueurs se laissent toutefois tenter, ce qui ne fait qu’encourager la pratique.
Le phénomène a pris tellement d’ampleur qu’il a fini par alerter les pouvoirs publics. Des lois anti-scalpers ont même été discutées au sein des parlements britanniques et américains. Fin 2021, le sénateur démocrate Chuck Schumer expliquait d’ailleurs à ce sujet : « Le consommateur moyen n’est pas en mesure de rivaliser avec la vitesse des robots, qui sont bien trop courant, et il est ensuite rançonné par les revendeurs lorsqu’il essaie d’acheter des cadeaux de Noël. »
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