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Qui veut d’un compte bancaire Google ?

Entre souscrire à une banque en ligne, une néo-banque et un géant de la tech qui sait déjà tout sur vous, est-ce qu’une différence se constate chez les consommateurs ?

Les GAFA se préparent à faire leur entrée dans le monde bancaire, ou plutôt sur un paysage fintech en plein boom où les licornes actuelles préparent le paiement de demain. Chez Google, la stratégie est de plus en plus claire : d’ici l’année prochaine, le géant du numérique travaillera avec des banques traditionnelles pour devenir leur nouveau partenaire technologique.

À quoi cela correspond, en réalité ? Il faut savoir que les banques traditionnelles entrent dans une phase où la mise à jour de leurs services numériques est primordiale pour leur avenir face aux banques en ligne. Mais ces établissements n’en ont pas forcément les moyens ni le temps : des startups et des entreprises spécialisées dans la fintech sont bien plus rapides et efficaces.

Google a senti l’opportunité et compte prendre la main sur cette partie. Déjà neuf banques ont confirmé leur collaboration, aux États-Unis et au Canada, pour une concrétisation en 2021. Pour le bureau de consultation bancaire Cornerstone Advisors, ce fut l’occasion d’aller questionner les consommateurs américains sur leurs appréhensions.

Google banque etude
© Forbes / Cornerstone Advisors

Le client type d’un compte bancaire Google

Les résultats de leur étude, publiée en juillet 2020 et s’appuyant sur 3004 consommateurs américains, montrent que la tranche d’âge la plus à même d’ouvrir un compte bancaire Google se trouve parmi les millennials. Un consommateur sur six était tenté, comme 13 % de la génération X.

Ces personnes plus emballées par l’arrivée de Google dans le monde bancaire sont aussi plutôt aisées avec 53 % qui gagneraient plus de 100 000 dollars par an. Les hommes sont aussi les plus représentés vis-à-vis des femmes, avec 75 % des répondants favorables.

L’étude montre bien que la plupart des potentiels clients sont des personnes confirmées sur le sujet. 7 % des répondants ont précisé qu’ils feraient en sorte d’utiliser leur compte comme compte bancaire principal, et parmi eux, les trois quarts sont des utilisateurs de Google Pay, le service de paiement numérique de Google.

En revanche, la plupart de ces personnes sont attirées par la présence de véritable établissement bancaire sur la partie financière du compte. D’ailleurs, les deux tiers des consommateurs sont actuellement client de l’une des trois principales banques américaines, à savoir Bank of America, JPMorgan et Wells Fargo.

Carte debit GAFAM
© Forbes / Etude Cornerstone Advisors

Une popularité mesurée

Au final, sur les 3000 personnes interrogées par le cabinet, l’attractivité du nom du géant numérique n’est pas considérable. 27 % des consommateurs ouvriraient un compte courant avec l’une des banques partenaires et 55 % ne voudraient pas ouvrir de compte maintenant et à l’avenir.

Néanmoins, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives de tels résultats. Par le passé, Cornerstone Advisors avait montré qu’en comparaison avec des partenaires technologiques méconnus du grand public, l’attractivité pour les GAFA – dont Google – est plus importante. Google devance d’ailleurs Apple, Venmo, Square et Facebook.


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1 commentaire
1 commentaire
  1. Il faut savoir que les banques traditionnelles entrent dans une phase où la mise à jour de leurs services numériques est primordiale pour leur avenir face aux banques en ligne. ni le temps : des startups et des entreprises spécialisées dans la fintech sont bien plus rapides et efficaces.

    Pas les moyens ?

    Ça m’a bien fait rire avec tout le pognon qu’ils piquent à leurs clients.

    Ils ne veulent pas investir ou très peu dans le numérique et ça va faire comme les chaînes de magasins qui n’avaient pas voulues ouvrir leur boutique en ligne.
    Certaines ont disparues quand Amazon et Cie ont fait leur apparition et leur ont raflés leurs clients parce qu’ils vendaient les mêmes produits pour moins cher avec les frais de port offerts.
    Ça le fais penser aussi à l’avènement des grandes surfaces.
    Beaucoup de petits commerçants ont disparus parce qu’ils n’ont pas su réagir assez vite.
    Pour les banques traditionnelles, elles en prennent le même chemin.

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