Depuis de longs mois maintenant, les temps sont durs pour les fabricants de produits high-tech, tout comme pour les clients, tous étant frappés de plein fouet par la pénurie de composants, et notamment les semi-conducteurs. Ainsi, si les gamers courent encore derrière les stocks de PS5 et Xbox Series X (et cela devrait encore durer), la pénurie frappe également d’autres secteurs, et notamment le marché de l’automobile.
La pénurie de composants frappe aussi le secteur automobile
En effet, nos véhicules modernes étant bourrés d’électronique, la pénurie de semi-conducteurs empêche l’industrie automobile de tourner à plein régime. Conséquence indirecte de cette situation, l’annulation toute récente du Salon Automobile de Genève 2022, qui donne rendez-vous à ses fans (on l’espère) en 2023. Une pénurie qui va se traduire également par l’augmentation de certains tarifs.
C’est ce qu’a glissé le PDG de Renault, Luca de Meo, aux oreilles du magazine Expansion. En effet, la rareté des composants a fait augmenter le prix de ces derniers, une augmentation qui va se répercuter directement sur le prix de vente des véhicules. Selon le PDG de Renault, les prix devraient ainsi augmenter au cours des 10 prochains mois, soit jusqu’à la rentrée 2022, mais ce dernier ne prend pas le soin de détailler précisément cette hausse des tarifs.
Rappelons que pour lutter face à la pénurie de composants, certains constructeurs ont d’ores et déjà revu leur production à la baisse. Chez Renault, certains modèles sont désormais livrés sans certains équipements, comme les rétroviseurs électriques. En ce qui concerne la hausse des prix chez Renault, il est intéressant de constater que le modèle Clio, dont l’entrée de gamme était affiché à 14 100 euros au début de l’été 2019, est aujourd’hui affiché à 18 100 euros, le constructeur ayant notamment (entre autres) supprimé la finition Life pour proposer désormais la Zen en guise “d’entrée de gamme“.
Et en ce qui concerne une production européenne de puces, cela nécessitera environ une décennie. L’objectif de l’Union Européenne est de se libérer en partie de la dépendance asiatique, de manière à pouvoir produire 20% de la production mondiale d’ici… 2030.
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Seulement 20 % le reste restera asiatique donc ça veut dire qu’à long terme l’asie sera toujours gagnante …
Comme pour le pain, les prix montent mais ne rebaissent jamais ! par contre, salaires et retraites n’augmentent pas donc baissent … à votre bon coeur mais attention tant va la cruche à l’eau etc …!