Dans le monde scientifique, l’utilisation du mot « théorie » signifie qu’une idée est avancée sans preuve directe. Il n’est pas question d’un simple opinion, mais bien d’un principe qui fonctionne mathématique. Il n’a simplement jamais été démontré de façon empirique.
Parmi les théories les plus célèbres, on retrouve celle de Charles Darwin sur l’évolution de la vie sur Terre ou encore la théorie du Big Bang, tentant d’expliquer les premiers instants de l’Univers. Mise au point, notamment, par les astronomes Edwin Hubble et Georges Lemaitre, la théorie du Big Bang part du principe que l’Univers est en expansion.
Que dit la théorie du Big Bang ?
En effet, au cours de leurs études dans les années 20, Hubble et Lemaitre ont remarqué que des galaxies lointaines s’éloignaient. Leur lumière nous apparaissait plus rouge qu’elle ne devrait. Ce « décalage vers le rouge » serait dû, selon Hubble et Lemaitre a un éloignement constant et toujours plus rapide des objets dans l’Univers.
Ainsi, en remontant le fil de cette expansion, la théorie du Big Bang estime que l’Univers était contenu dans un seul point de l’espace, il y a 13,8 milliards d’années. Une idée qui fait consensus au sein de la communauté scientifique depuis maintenant près d’un siècle.
Un Univers statique ?

Mais la théorie du Big Bang n’est pas la seule solution trouvée par l’Homme pour expliquer le « décalage vers le rouge ». Une autre idée, proposée en 1929 par l’astronome Fritz Zwicky, parle de « lumière fatiguée ». Selon son interprétation, le décalage vers le rouge serait causé par une perte d’énergie de la lumière au cours de son voyage.
Avec cette idée, l’Univers n’est plus en expansion, mais statique. Les galaxies les plus éloignées de nous ne sont pas en train de bouger, leur lumière s’affaiblit seulement à mesure qu’elle nous arrive. Dans un nouvel article, publié ce mois-ci dans la revue Particules, le professeur d’informatique de l’Université du Kansas, Lior Shamir, remet au goût du jour l’idée d’un Univers statique.
Une théorie marginale et contestée
Dans cet article, Shamir remet en question l’existence même du Big Bang. Il en veut, pour preuve, certains clichés du télescope de la NASA James Webb. En effet, l’appareil a photographié des galaxies très vieilles, au fin fond de l’Univers.
L’agence spatiale américaine s’attendait à découvrir des objets en formation, dans une soupe de matière. Mais à la place ils ont eu le droit à des galaxies très bien structurées, formées depuis des millions d’années. Comme l’explique Shamir dans son article, ces galaxies seraient, selon les modèles de calculs connus, plus vieilles que le Big Bang lui-même.
Une incohérence qui lui fait remettre en question la théorie du Big Bang dans sa globalité. La NASA de son côté pense plutôt que les « galaxies primordiales » se sont formées dans un temps record, beaucoup plus vite que notre Voie lactée par exemple.
La « lumière fatiguée » une idée difficile à défendre

Face au retour de cette théorie de la « lumière fatiguée » les astronomes ressortent des tiroirs les trois mêmes arguments qu’il y a 100 ans. Le premier veut que si la lumière perd effectivement de l’énergie à mesure qu’elle voyage, les images capturées depuis la Terre doivent être de moins bonne qualité. Or ce n’est pas le cas.
De la même manière, la perte d’énergie de la lumière ne permet pas de mesurer le « fond diffus cosmologique ». Cette longueur d’onde primordiale a inondé l’espace quelques instants après le Big Bang. C’est la première lumière qui n’a jamais quitté la singularité du Big Bang.
Enfin, la théorie de la « lumière fatiguée » remet en question une des lois fondamentales de la physique. Comme l’avait très bien formulé Lavoisier en son temps « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » ainsi les photons de la lumière ne peuvent pas « perdre de l’énergie » en voyageant.
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Transformer la paléontologie darwinienne en simple théorie nous mène cette énième fois à l’inconsistance d’articles de plus par trop écoeurants chez vos rédacteurs…
Qu’allez-vous nous pondre maintenant…
Qu’on puisse vous lire sur les origines de Les Univers on peut comprendre et cela ouvre l’esprit.
Mais la faillite de votre rédaction tentant d’y introduire bassement un poil de non-science ne vous honore pas.
Commencer un article sur la science en confondant théorie et hypothèse est une erreur regrettable qui nuit à la compréhension du sujet. Contrairement à ce qui est affirmé, en science, une théorie n’est pas une simple idée non prouvée. C’est, au contraire, un ensemble structuré et cohérent de principes qui a été validé par des observations. Il s’agit du stade le plus abouti de la connaissance scientifique, bien au-dessus d’une simple hypothèse.
Ce type de confusion est à l’origine de malentendus fréquents, comme lorsqu’on entend dire que la théorie de l’évolution, par exemple, n’est ‘qu’une simple théorie’. Dans ce contexte, le terme est compris à tort comme une hypothèse non vérifiée, alors qu’il s’agit d’un modèle scientifique solidement établi et appuyé par des décennies de preuves accumulées.
On peut bien sûr critiquer la théorie du Big Bang, mais considérer que c’est une hypothèse sans aucune preuve me paraît un peu fort…
Critiquer l’article au niveau de ce qu’il est en cherchant à mettre un peu d’ordre dans ces aberrations est bien.
Mais ici je penses que le parti pris du rédacteur n’es pas innocent… Il s’agit bien d’induire le lecteur naïf en erreur.
D’ailleurs aucune rectification n’est intervenue…