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Startup : le plus gros scandale entrepreneurial américain a sa série

The Droupout revient sur l’ascension et la disgrâce d’Elizabeth Holmes dans le monde la Tech.

Son nom fait désormais trembler au sein de la Silicon Valley. Pourtant, Elizabeth Holmes a longtemps été montrée comme un exemple de réussite dans le monde de la Tech. À la tête de la startup Theranos, elle promettait monts et merveilles aux investisseurs.

L’entreprise, spécialisée dans les tests sanguins, était censée produire une machine capable d’établir des centaines de diagnostics à partir d’une seule goutte de sang prélevée sur un doigt.

Il n’en fallait pas plus pour convaincre et susciter l’intérêt des médias. Âgée d’à peine 30 ans et milliardaire, Elizabeth Holmes jouissait d’un incroyable carnet d’adresses et tutoyait les présidents et les grands entrepreneurs.

Cette révolution médicale annoncée n’a pourtant jamais eu lieu et le dispositif présenté comme une immense réussite n’a jamais fonctionné. L’étoile de la jeune femme a très vite pâlie donnant lieu à un procès et à une condamnation pour fraudes et escroqueries en janvier dernier.

Amanda Seyfried en vedette de la mini-série The Dropout

C’est cette incroyable histoire que la mini-série The Dropout se propose de raconter. Longue de 8 épisodes, on pourra la voir sur Disney+ en France à compter du 22 avril prochain. Sur la bande-annonce, on peut déjà retrouver le personnage d’Elizabeth Holmes incarné par Amanda Seyfried. Elle semble reproduire à merveille le style de la femme d’affaires, du moins l’image qu’elle renvoyait en public.

Dans une interview accordée au New York Times, l’actrice explique les raisons qui l’ont poussé à accepter ce rôle :

J’étais très curieuse à propos d’Elizabeth Holmes. J’avais, de ma propre initiative, regardé tout ce que je trouvais sur elle. (…) C’est une manière de faire totalement nouvelle pour moi, de travailler sur quelqu’un qui est ici avec nous et qui vit sa vie. C’est un peu comme retourner à l’Université de faire ce travail.

À ses côtés, on retrouve un casting solide avec Naveen Andrews (Lost), Dylan Minette (13 Reasons Why), Kate McKinnon (SOS Fantômes), William H. Macy (Shameless), ou encore Stephen Fry (V for vandetta).

On pourra donc se faire une idée sur la série d’ici quelques semaines. Quoi qu’il en soit, on peut constater que le monde de la Tech inspire les producteurs. Apple TV+ propose justement WeCrashed qui revient sur les déboires de la société WeWork fondée par Adam Neumann.

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