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Test DOOM Eternal : quand notre coeur fait DOOM ?

Quatre ans après un reboot très réussi, DOOM est de retour avec un tout nouvel opus estampillé Eternal. Retour gagnant ?

DOOM Eternal en test !

Si vous avez connu DOOM au début des années 90, vous êtes alors familier avec ce « fast FPS » à la fois sanglant, nerveux et terriblement addictif. Bonne nouvelle aujourd’hui, puisqu’en 2020, il est toujours possible de profiter de cette même expérience sur nos consoles et PC nouvelle génération, avec le récent DOOM Eternal. Un FPS très atypique donc, dont on avait déjà bien apprécié le retour en 2016, et qui revient en 2020 pour une toute nouvelle partie de plaisir.

Dallas Slayers Club

Dans DOOM Eternal, on incarne évidemment le célèbre Doom Slayer, un chasseur de monstres qui va ici avoir la lourde tâche de revenir sur Terre pour éradiquer divers fanatiques, et de très (très) nombreux monstres. Comme toujours, tout est prétexte ici à affronter des vagues de démons, avec bien souvent des arènes de combat qui procurent une montée d’adrénaline assez jubilatoire.

DOOM oblige, il faudra ici rester constamment en mouvement pour espérer survivre, tout en prenant le soin d’analyser les points faibles des ennemis, son ATH et en jonglant entre les différentes armes.

En effet, en plus d’un fusil à pompe, d’une mitrailleuse, d’un fusil à plasma ou encore d’un lance-roquettes, le slayer (et donc le joueur) peut également compter sur un triptyque particulièrement intéressant. En effet, si les glorykills (le fait d’achever sauvagement les ennemis lorsqu’ils clignotent) permettent de récupérer de la vie, le lance-flammes permet quant à lui de récupérer des éléments d’armure, quand la tronçonneuse permet de glaner de précieuses munitions.

Sur le champ de bataille, il faut donc constamment garder un œil sur ses différentes possibilités d’action, et bien penser à tronçonner certains ennemis, à chercher le glorykill, à viser les points faibles… tout en restant en mouvement. C’est nerveux, c’est sanglant, mais c’est aussi (et surtout) très jouissif à jouer. Quel plaisir en effet de pouvoir retrouver, en 2020, cette intensité si propre à la licence, le tout en 4K (via une source 1800p sur Xbox One X) HDR et en 60 fps !

Au fil du jeu, le joueur est également amené à personnaliser de nombreux éléments, avec évidemment des armes à upgrader, via des modules secondaires notamment, mais on peut aussi s’équiper de « runes » pour améliorer certaines statistiques, ou encore utiliser des points de combat pour booster certains modules. A cela s’ajoutent de nombreux bonus cachés dans les niveaux, la possibilité d’accéder à certaines arènes spéciales, des défis pour les joueurs les plus exigeants… Bref, il y a vraiment de quoi faire.

Des phases de plateformes… dans DOOM ?

A noter que ce DOOM Eternal inclut également diverses phases de… plateformes. En effet, entre deux séances de carnage à grands coups de tronçonneuse, fusil à pompe et lance-roquettes, le jeu impose parfois de passer par une petite phase de plateformes, pour aller par exemple actionner cet interrupteur que l’on aperçoit derrière une grille. Des phases pas forcément très exaltantes, pas forcément très précises non plus… mais heureusement assez courtes (et tout aussi anecdotiques) en général.

Un DOOM Eternal qui profite (comme toujours) d’un level design très soigné, même si cet opus impose un côté un peu plus dirigiste que le reboot de 2016, qui permettait davantage d’exploration. Côté narration, le jeu est entrecoupé de diverses cutscenes qui permettent non seulement d’apercevoir régulièrement le slayer (d’une classe folle), mais aussi d’en apprendre davantage concernant le scénario, avec un affrontement biblique de type paradis/enfer pas forcément inédit, mais plutôt intéressant à suivre.

Technique et durée de vie

Techniquement, DOOM Eternal profite d’une direction artistique assez exceptionnelle en ce qui concerne le bestiaire. On apprécie également la « beauté » des glorykills, toujours aussi gores et vicieux, mais tellement gratifiants pour le joueur. On apprécie également ici des décors plus variés que dans le reboot de 2016, même si on n’échappe pas à quelques niveaux un peu trop flashys.

Forcément, pour conserver le côté « fast », DOOM Eternal n’affiche pas toujours autant de détails que d’autres FPS, et certains décors sont relativement simples (techniquement parlant), tout en restant très beaux. Néanmoins, l’accent est mis ici sur le côté nerveux, rapide, réactif, et DOOM Eternal est un bel exemple en la matière, avec un 60 fps constant.

Comme le reboot de 2016, DOOM Eternal est un FPS purement « arcade », avec le fun (et le gore) pour seul et unique mot d’ordre. Un parti pris bien connu (et apprécié) des fans de la licence, mais qui pourra forcément surprendre ceux qui s’attendent à un FPS plus « classique ».

Pour découvrir le fin mot de l’histoire, il faudra consacrer entre 10 et 15 heures à ce DOOM Eternal. Comptez quelques bonnes heures supplémentaires si vous souhaitez récupérer les différents bonus cachés, et venir à bout de tous les niveaux spéciaux. Bien sûr, pour prolonger le plaisir, on peut aussi se lancer dans la section multijoueur. Cette dernière faire l’impasse sur les classiques modes Deathmatch et Team Deathmach, mais permet de profiter d’un Battlemode, pour des affrontements asymétriques en 2 vs 1.

Notre avis concernant DOOM Eternal

Après un excellent reboot en 2016, DOOM Eternal confirme l’excellente santé de la franchise, un peu moins de 30 ans après ses débuts. On profite ici d’un « fast FPS » maîtrisé, nerveux, sanglant et douloureusement fun à jouer, sur fond d’iconographie biblique. Un gameplay au rythme effréné, presque éreintant parfois, mais qui procure un vrai plaisir, notamment lorsqu’il s’agit d’achever, via un glorykill, certains ennemis particulièrement résistants. Un excellent opus donc, à la durée de vie solo plutôt conséquente mais au multi assez limité, que l’on conseillera chaudement aux amateurs du genre.

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DOOM Eternal

69.99€
8

Note Globale

8.0/10

On aime

  • Un bon gros « fast FPS » gore et nerveux
  • La direction artistique
  • Durée de vie
  • Le triptyque tronçonneuse/lance-flammes/glorykill
  • Les 60 fps constants !

On aime moins

  • Les phases de plateforme…
  • Certains décors qui manquent de détails
  • La dernière partie de l’aventure, moins inspirée
  • Un genre "à part"
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