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Un cadre d’Apple est accusé d’avoir soudoyé la police… avec des iPad

Des iPad contre des permis de port d’arme ?

Les produits Apple sont luxueux, chers, haut de gamme, tout ce que l’on veut, mais de là à servir de monnaie d’échange. Pourtant, c’est ce pour quoi Thomas Moyer, chef de la sécurité mondiale d’Apple, vient d’être inculpé. Qu’est-ce qui lui est reproché ? Ce dernier est accusé d’avoir participé à une organisation pour verser des pots-de-vin au bureau du shérif du comté de Santa Clara en Californie.

Cette enquête n’est pas récente, les faits remontent à plus de 2 ans. Pour bien comprendre la situation, un CCW (pour “carrying a concealed weapon”) est un permis qui permet de porter une arme discrètement, il ne faut pas qu’elle soit visible. De ce fait, toute personne en possession de ce CCW peut librement porter une arme à feu ou de poing, tant qu’elle n’est pas visible.

200 iPad pour 4 permis.

C’est là qu’intervient Thomas Moyer. Ce dernier est accusé d’avoir soudoyé le bureau du shérif du comté de Santa Clara en Californie pour obtenir ces permis pour 4 employés Apple. Par le passé ces employés étaient en possession de ce permis, mais les 4 se le sont vu confisqué. Rien ne précise qu’elle a été la cause de cette suspension.

Voici ce que l’on peut lire sur le communiqué rédigé par le procureur du district : “le sous-shérif Rick Sung, 48 ans, et le capitaine James Jensen, 43 ans, sont accusés d’avoir demandé des pots-de-vin pour des licences d’armes à feu dissimulées (CCW), tandis que le courtier en assurance Harpreet Chadha, 49 ans, et le chef de la sécurité d’Apple, Thomas Moyer, 50 ans, sont accusés d’avoir offert des pots-de-vin pour obtenir ces permis.” 

Thomas Moyer étant le chef de la sécurité mondiale d’Apple, il peut-être normal de son point de vue de négocier avec le bureau du shérif du comté de Santa Clara en proposant des iPad comme monnaie d’échange. Selon l’avancée de l’enquête, on parle ici de 200 iPad pour une valeur avoisinant les 70 000 dollars.

Si l’avocat de M.Moyer défend bec et ongles son client, ni Apple, ni l’accusé n’a voulu prendre la parole pour le moment.

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