- Disney va licencier 7000 salariés d’ici à cet été
- L’entreprise traverse une période difficile et espère retrouver le chemin de la rentabilité
- De retour à la tête de l’entreprise, Bob Iger a esquissé des pistes pour la relancer
« Nous ne prenons pas à la légère la difficile réalité du départ de nombreux collègues et amis de Disney ». Dans une lettre interne, Bob Iger, le PDG de Disney, a présenté un plan de licenciements aux salariés. Il confirme les 7000 suppressions de poste annoncées en février dernier, ce qui représente 3,2 % des 220 000 collaborateurs du géant du divertissement.
Pour l’heure, on ne connaît pas encore le détail ni les branches de l’entreprise qui seront touchées et dans quelle proportion. Mais l’objectif est quant à lui officiel : réduire les coûts de 5,5 milliards de dollars pour retrouver le chemin de la rentabilité.
Concrètement, un premier groupe d’employés concernés par ces licenciements seront informés dès cette semaine. Une deuxième salve de suppressions d’emplois aura lieu en avril comprenant « plusieurs milliers de réductions d’effectifs supplémentaires ». Enfin, une dernière phase interviendra au cours de l’été.
Bob Iger précise à ce sujet : « Dans les moments difficiles, nous devons toujours faire ce qui est nécessaire pour nous assurer que Disney peut continuer à offrir des divertissements exceptionnels aux auditoires et aux invités du monde entier, maintenant et à l’avenir ».
Une nouvelle stratégie pour Disney
En attendant, et comme on peut l’imaginer, le climat est très pesant en interne, et chacun se demande s’il sera concerné par ces réductions d’effectif. Outre ces licenciements, Bob Iger a récemment dévoilé une stratégie visant là encore à réaliser des économies.
Le dirigeant est notamment revenu sur le cas du streaming et de sa plateforme Disney+ qui coûte beaucoup d’argent à l’entreprise. Il n’a pas directement confirmé cette information, mais des hausses de prix ne sont pas à exclure. De même, Disney pourrait désormais accorder certaines licences à des tiers, ou encore à produire certains contenus pour des rivaux afin de dégager de nouvelles recettes.
Autre enjeu de taille pour la société : continuer de capitaliser sur ses licences phares Marvel et Star Wars. Alors qu’un début de lassitude commence à poindre de la part du public, le studio a du pain sur la planche pour relancer ces sagas mythiques.
Il estime notamment que faire plus de deux films sur un personnage n’est pas forcément judicieux. D’autant que « Marvel compte 7 000 personnages. Il y a beaucoup plus d’histoires à raconter. »
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Quand t’es dirigé par des wokes, en faisant du contenu woke pour des wokes, il ne faut pas s’étonner que l’entreprise est en perte de vitesse, à l’instar de Netflix.
J’ai malheureusement résilié Disney + car le contenu est devenu militant, woke. Quand Disney retire du contenu dans le profil enfant parce que celui ci comporte une scène avec des stéréotypes chinois (apparemment dans Aristochats, les samois) mais en ajoute pour promouvoir certaines minorités (suivez ma pensée)… c’est pas vraiment ce que je souhaite donner
pour accessible à mes enfants. Du coup, je fais mes choix selon ma sensibilité pour mes enfants (DVD, etc)
Les 2 commentaires précédents m’ont devancés. Un business doit s’adapter à son public. Go woke, go broke