Depuis janvier dernier, Donald Trump est banni de la plupart des grandes plateformes, à l’image de Facebook, Instagram et Twitter. Ces dernières ont pris leur décision très vite alors que l’ancien président, qui avait perdu l’élection, ait incité dans un discours enflammé ses partisans à occuper de force le Congrès.
Donald Trump était depuis resté plutôt discret sur le sujet mais il ne décolérait pas et sa riposte prendra finalement la force de poursuites judiciaires. Le milliardaire s’est en effet exprimé ce mercredi depuis son club de golf dans le New Jersey. Il a expliqué avoir lancé « une action collective majeure en justice contre les géants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey. »
Donald Trump souhaite créer sa propre plateforme
Cité par Le Monde, il estime en effet que ces trois dirigeants « mettent en œuvre une censure illégale, inconstitutionnelle. Nous demandons au tribunal fédéral du district sud de la Floride d’ordonner l’arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse de la part des groupes de réseaux sociaux visant les Américains ».
Le républicain a ensuite repris un argument que l’on retrouve beaucoup dans son camp depuis quelques mois : « S’ils peuvent me le faire à moi, ils peuvent le faire à n’importe qui. Et d’ailleurs c’est exactement ce qu’ils font ». Si sa démarche se veut collective, elle revêt aussi un objectif bien personnel et il espère ainsi récupérer une indemnité et des dommages-intérêts en compensation du préjudice subi.
Pour rappel, Donald Trump expliquait en avril dernier ne pas vraiment regretter son bannissement. Il précisait alors avoir trouvé un moyen de communication bien plus élégant que Twitter : les communiqués de presse.
L’ancien président travaille aussi toujours sur la possibilité de créer un nouveau réseau social ou d’en rejoindre un, même si cela n’est en rien évident. Il a déjà tenté de lancer une platetorme d’un nouveau genre qui n’était en fait qu’un blog amélioré permettant à ses partisans de liker et de partager ses publications. Face à la trop faible audience, l’expérience a été rapidement abandonnée.
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