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Les pépites de la French Tech dévoilent le nombre d’embauches qu’elles prévoient

Les startups tricolores veulent se donner les moyens de leurs ambitions en recrutant des talents.

C’est désormais une tradition très bien établie. Chaque année vers la même période, la sélection des startups françaises les plus prometteuses est dévoilée dans le cadre du Next 40 et du French Tech 120. Ce sont donc 120 pépites tricolores qui sont mises à l’honneur. Vous pouvez retrouver le détail de la liste pour 2022 dans notre article dédié.

Pour les entrepreneurs, cette sélection est un bon moyen de se faire connaître d’un plus grand nombre d’investisseurs, ou encore d’attirer les programmes des services publics et de trouver des aides pour le recrutement. Il était justement question des embauches lors du dévoilement des lauréats de cette année.

Un gisement d’emplois important pour l’économie

Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique, n’a pas éludé le sujet en affirmant que ces 120 entreprises sélectionnées prévoient de créer en France et à l’étranger « 19 000 emplois dans l’année à venir contre 10 000 », seulement l’an dernier.

Dans le détail, plusieurs startups présentes dans ces listes ont déjà communiqué leurs intentions par le passé. C’est le cas de PayFit qui est récemment devenue une licorne (entreprise valorisée à plus d’un milliard d’euros Ndlr). L’entreprise, spécialisée dans la gestion des ressources humaines, a ainsi annoncé son souhait de recruter 400 personnes en 2022. De quoi développer son offre et renforcer son implantation auprès des PME françaises.

De même, Exotec, qui se spécialise dans l’intralogistique, a récemment lancé une opération de financement qui lui a permis de lever 335 millions d’euros. Elle veut embaucher de nouveaux ingénieurs pour sa branche Recherche et Développement et leur nombre passera ainsi de 375 à 500, a annoncé la pépite tricolore.

On pourrait aussi citer Qonto qui, fort de sa levée de fond de 484 millions d’euros, prévoit le recrutement de 1500 nouveaux employés d’ici trois ans, ou encore Pennylane qui a levé 57 millions de dollars et souhaite attirer 200 ingénieurs.

Sur le plan global, les 120 sociétés du Next 40 et du French Tech 120 pourraient ainsi générer jusqu’à 224 000 emplois en France, selon les estimations du cabinet Roland Berger.

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