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Porsche : nouvel investissement de taille dans l’essence synthétique

Le constructeur met la main à la poche.

L’écologie est un sujet de taille pour un constructeur comme Porsche, à l’histoire forgée autour des moteurs thermiques et des voitures de sport. Si bien qu’en parallèle à ses dépenses dans la voiture électrique, la marque vient de mettre la main à la poche pour miser sur l’essence de demain. Un carburant qui n’est pas de l’hydrogène, mais de l’essence synthétique baptisé “eFuel”.

Bien décidée à rentrer en Bourse le plus vite possible et ainsi lever suffisamment de capitaux pour suivre le rythme de Tesla, Porsche vient d’investir un gros billet. Mercredi dernier, il annonçait un investissement massif de 75 millions de dollars pour continuer à travailler dans la recherche et la production de son or noir teinté de vert. Objectif : continuer à produire des moteurs thermiques tout en devenant neutre en carbone avant la fin de la décennie.

Pleine cadence en 2026

Ses équipes en parlent depuis bien plus d’un an. Mais tout s’est accéléré en mai 2021 alors que Porsche redoublait d’efforts avec ses partenaires Siemens Energy et Exxon Mobil, pour augmenter la production jusqu’à atteindre une pleine cadence en 2026. Avec eux, la marque allemande a localisé la production au sud du Chili, où elle possède l’ensemble des équipements pour la confection du produit.

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L’investissement de cette semaine a porté Porsche au capital du holding HIF Global LLC à hauteur de 12,5% des part. HIF Global gère les installations de production du carburant synthétique dans le pays d’Amérique du Sud. Le procédé utilisé est le “Fischer-Tropsch”, découvert dans les années 1920. Il consiste à prendre à produire de l’hydrogène, puis de capter le CO2 pour créer un “eMéthanol” que l’on peut transformer en essence par un procédé baptisé par Porsche “methanol-to-gasoline”.

Porsche utilisera pour la première fois l’eFuel à l’occasion des 24 heures du Mans 2023, lors desquelles le règlement n’exige aucune condition sur ce point des motorisations. Ensuite, la cadence de production s’accélérera, de 130 000 litres à plusieurs millions.

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