Alors qu’il vient tout juste d’officialiser sa nouvelle gamme Taycan GTS (avec une meilleure autonomie), le géant allemand Porsche continue d’investir le segment de l’électromobilité. Cette fois, il ne s’agit pas d’un nouveau véhicule à quatre roues, mais plutôt d’une offensive à venir sur le marché du deux roues électriques, avec l’appui de Greyp.
Porsche aussi sur le marché des vélos électriques
En effet, Porsche a officialisé tout récemment l’acquisition de la moitié de la marque croate Greyp Bikes. Une marque lancée en 2015 par Rimac Automobili, dont Porsche détenait déjà un peu plus de 20% au début de l’année 2021. La philosophie de Greyp Bikes est de mettre au point des vélos électriques haute performance, soit une philosophie très proche de celle de Porsche pour le secteur automobile. La marque Rimac garde de son côté une part minoritaire dans la société Greyp.
Du côté de chez Porsche, on souhaite évidemment investir de manière massive le marché de l’électromobilité, et le constructeur avait visiblement à coeur de ne pas laisser lui échapper Greyp, ouvertement courtisé par d’autres investisseurs. “Nos activités dans le secteur des vélos électriques soulignent notre approche cohérente. Porsche est depuis des années l’un des principaux fournisseurs d’hybrides rechargeables, et l’année dernière, un véhicule sur trois que nous avons livré était équipé d’un moteur électrique. Notre objectif ambitieux est d’avoir un bilan neutre en CO2 sur l’ensemble de la chaîne de valeur d’ici 2030” explique Lutz Meschke pour le compte de Porsche.
Rappelons que le constructeur Porsche a déjà levé le voile sur des vélos électriques, avec notamment les eBike Sport et eBike Cross au début de l’année. Deux modèles qui sont aujourd’hui en rupture de stock selon le constructeur, preuve irréfutable d’une demande très forte et d’un accueil très positif de la part du public.
Malgré une situation compliquée, Porsche poursuit sans relâche ses investissements dans la numérisation et l’électrification. Au total, 15 milliards d’euros seront investis dans les nouvelles technologies au cours des cinq prochaines années : 6,5 milliards d’euros sont ainsi consacrés aux coûts de développement de l’hybridation et de l’électrification des véhicules, et 5,5 milliards d’euros aux questions de numérisation.
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