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Renault va-t-il disparaître ? Une lourde décision approche

Renault est à son plus bas en Bourse depuis 12 ans.

Face au groupe Stellantis et au groupe Volkswagen, Renault n’a pas baissé la tête ces dernières années grâce au poids de son alliance avec Nissan et Mitsubishi. L’alliance, traduite par des participations croisées entre les constructeurs automobiles français et japonais, pourrait pourtant disparaître. Plusieurs sources l’affirment auprès de Bloomberg et de Reuters : Renault serait en voie de vendre ses parts dans Nissan, ce qui le désolidariserait de l’alliance.

Renault semble être en pleine forme, avec de bons chiffres de ventes (notamment dans l’électrique) et un résultat au premier trimestre 2022 au-delà des attentes. Pourtant, le constructeur est à son plus bas en Bourse depuis 12 ans. En deux mois, son cours a dévissé de 40%.

La faute à quoi ? D’un côté, la pénurie des composants et de l’autre, la guerre en Ukraine. Renault est le constructeur européen le plus exposé à la Russie : 3 usines, 500 000 voitures vendues, 12% de ses marges d’exploitation. Un retrait du territoire, comme Volkswagen, marquera lourdement son bilan.

Vendre ses parts pour financer l’électrique

Actuellement, l’alliance Renault-Nissan porte Renault à une participation de 43,4% dans le constructeur japonais. Selon les sources des agences de presse Bloomberg et Reuters, Renault envisage de vendre une partie de ses parts. Par conséquent, la marque française perdrait de son pouvoir décisionnel sur son homologue et les deux marques reprendraient leurs distances. Comme le précise Auto Plus, l’alliance est déjà très déséquilibrée alors que Nissan ne détient que 15% de l’entreprise Renault.

En revendant ses parts dans les 15 milliards de dollars de capitalisation de Nissan, Renault trouverait une opportunité de trouver les fonds nécessaires pour l’aider à financer son virage énergétique et la création de sa nouvelle entité 100% électrique. Car la marque compte lancer une nouvelle division qui pourrait même être cotée en Bourse de façon indépendante (pour éviter que son cours soit impacté par le dinosaure Renault) d’ici au second semestre 2023.

Dans sa gamme électrique actuelle, Renault commercialise la Megane E-Tech, la Twizy, Zoe, Twingo et Kangoo… en attendant la future R5 électrique.

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7 commentaires
7 commentaires
  1. C’est bien de parler de nissan et mitsu
    Mais Renault c’est aussi Dacia et Mercedes dont les ventes se passent plus que bien

    1. Non Renault ce n’est pas du tout Mercedes. Il y avait juste un partenariat sur certains moteurs et véhicules. Mais Mercedes c’est daimler

  2. Je remercie l’attitude hautaine de certains services Renault (commerciaux, SAV et pièces détachées) de m’avoir dissuadé de ne plus acheter chez eux -> Model 3 en attente

    Bisous Renault et Peugeot (même raisons en pire), mais jamais ô PLUS JAMAIS !!!

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