Après la ZV-1 en 2020, le ZV-E10 en 2021, place à la ZV-1F en 2022. Pour ce mois d’octobre, Sony revient à la charge sur les caméras de vlog et propose un nouveau modèle moins cher que ses deux frères. Le marché est particulièrement compétitif maintenant que les smartphones et que les caméras ultra-portables (GoPro, DJI, Insta360) ont fait leur arrivée et tiennent tête aux caméras conventionnelles en termes de qualité. Sony suit la même recette que sur les ZV-1 et ZV-E10 sur son nouveau ZV-1F, à savoir une caméra légère et compacte, aux modes de prises en phase avec les besoins des jeunes vidéastes sur YouTube.
Pour réduire son prix, de 800 euros (ZV-1) à 650 euros (ZV-1F), Sony a simplifié le produit et ne laissera pas autant ses utilisateurs face à de nombreux choix de configuration. La principale économie se situe au niveau de l’objectif. Fini le zoom 24-70 mm du ZV-1 ou les objectifs interchangeables du ZV-E10. Place à une focale fixe, plus limitée. Sony a décidé de ne pas laisser l’utilisateur libre de choisir sa focale et la caméra est orientée vers l’ultra grand-angle. Le module de 20 mm et à ouverture ƒ/2.0 limite forcément davantage l’usage de la caméra qui ne peut plus donner de variété dans ses plans en changeant de focale.
Le nouveau ZV-1F n’est pas uniquement le plus petit frère de la gamme. En arrivant deux ans après le ZV-1, le ZV-1F est aussi plus à jour. On le voit du côté de la connectique par exemple. Nous avions regretté ne pas trouver d’USB-C sur l’ancien produit, et voilà qu’il débarque sur le nouveau. Quant à l’écran tactile LCD, le micro interne 3 capsules et la technologie autofocus ultra-rapide et précise, le ZV-1F et le ZV-1 classique font match égal. Excellente nouvelle pour l’autofocus. En filmant à la première personne, vous n’aurez pas à vous soucier de la bonne gestion de la mise au point sur vos yeux, qui se fera automatiquement. Dommage de ne pas retrouver de suivi automatique des objets comme sur le ZV-1 cela dit.
Enfin, on retrouve le mode bokeh, qui permet de switcher entre une image avec un arrière-plan net et celle avec un arrière-plan flou, sans nécessiter de s’y connaître.
Les caractéristiques pures et dures ne changent pas non plus, sauf du côté de la photo où l’utilisateur sera toujours limité sur du rendu JPEG (pas de format RAW disponible). La 4K à 30 images par seconde est là, tout comme le ralenti 120 images par seconde en Full HD. Des modes sont également disponibles pour changer un peu la colorimétrie et les lumières au moment de la prise de vue. Des sortes de filtre qui rappellent que Sony propose aussi un mode avec un traitement spécial pour les tons chair et un mode “Peau douce” pour atténuer les rides. À voir en test si cela sera suffisamment discret. Car avec un tel mode dès la prise de vue, impossible de récupérer le tir en post-production. Ralenti x5 et time-laps x60 sont aussi disponibles parmi les modes.
Au final, la caméra se distingue surtout par sa focale. Autrement, le ZV-1 lui ressemble beaucoup. Et d’ailleurs, après deux ans de carrière, son prix a fortement chuté chez les plateformes e-commerce et selon nos comparateurs, il est possible de trouver un Sony ZV-1 pour moins de 700 euros aujourd’hui (soit 100 euros de moins que le prix à son lancement). La différence de budget ne sera donc pas très importante au moment de la commercialisation du ZV-1F, fin octobre. Après avoir testé le ZV-1, nous pouvons dire que le nouveau ZV-1F risque de connaître toujours autant de difficulté avec son autonomie et sa recharge. L’ultra grand-angle risque de s’avérer limité également.
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