Il fut un temps où les Français attendaient (im)patiemment les célèbres JT de 13h et de 20h pour être informés des actualités régionales, nationales et mondiales. Une époque qui a été chamboulée il y a quelques années déjà après l’arrivée des désormais célèbres “chaînes infos“, qui se chargent de relayer les actualités 24h/24. Mais ces dernières se voient désormais concurrencées par une autre forme de diffusion d’informations, avec évidemment de nombreux sites web et applications mobiles dédies, mais aussi (et surtout !) les plateformes sociales.
TikTok, Twitter et Instagram pour informer les plus jeunes ?
En effet, (très) nombreux sont les jeunes adultes d’aujourd’hui à s’informer directement et presque exclusivement par le biais des réseaux sociaux. Selon Digital News Report qui rapporte une étude Reuters réalisée en Grande-Bretagne, les 18/24 ans (les “social natives“) ne seraient que 28% à consulter les informations sur des sites internet et des applications mobiles de médias généralistes. Du côté des 25/34 ans, cette proportion grimpe à 45%, les utilisateurs faisant donc assez largement confiance aux Twitter, Facebook, Instagram et consort.
Evidemment, si Facebook est également de la partie, c’est un certain TikTok qui s’impose de plus en plus en tant que “média d’informations“. Malgré une orientation très ludique à l’origine, TikTok permettrait à un peu moins de 10% des 18/24 ans de s’informer sur les dernières actualités. La plateforme chinoise reste derrière Twitter ou encore Instagram, lesquels recueillent environ 21 et 17% des suffrages. Rappelons qu’une récente étude a permis de dévoiler les habitudes de la génération Z en France.
Une information qui serait traitée de manière plus légère sur les réseaux sociaux, mais qui permettrait également d’accéder à des images/vidéos de manière instantanée, avec une meilleure liberté de traitement médiatique. Nombreux sont les internautes (journalistes ou non) à pouvoir diffuser des vidéos, parfois en direct, depuis leur smartphone, pour couvrir un fait d’actualité. Des vidéos aussitôt disponibles, et largement relayées, sur les réseaux sociaux.
Evidemment, si les jeunes utilisateurs sont très nombreux à s’informer via les réseaux sociaux, la question des “fake news” est à mettre sur la table, tout comme des informations qui peuvent aisément être orientées, les vidéos/photos diffusées n’étant souvent pas vérifiées en amont. Aussi, les contenus mensongers et autres informations de propagande sont particulièrement nombreux, et parfois largement mis en avant par les différents algorithmes, la “faute” à de nombreux likes, commentaires et autres partages.
Pour les médias traditionnels, il faudra donc optimiser la pertinence des informations diffusées si l’on souhaite rallier les jeunes utilisateurs. Cela peut passer par de nouveaux sujets à traiter, mais aussi par un nouveau traitement du contenu informatif, avec de nouveaux formats plus en phase avec les tendances actuelles. A noter toutefois que selon diverses études, nous serions de plus en plus nombreux à éviter sciemment les dernières actualités, souvent trop anxiogène ces dernières années, notamment en ce qui concerne le COVID ou la politique internationale.
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Sauf que les journalistes se font passer pour des médecins à dire tout le contraire ! Et non ! Je ne regarde pas ces saloperies d’informations sur les réseaux sociaux si c’est pour voir tout le contraire !
Voilà pourquoi il faut prendre des distances en ne regardant pas ces conneries à la télé, sur les réseaux sociaux, à la radio et dans les journaux.
Je suis désolé mais je laisse passer le temps et je ne regarde pas ces informations, je n’écoute pas la radio et j’évite le JT de 20h ! Que ça vous plaise ou non !!!