- La NASA recrute des étudiants pour travailler sur Artemis
- La poussière lunaire, l’ennemi numéro 1
- La Lune, une première étape
L’agence spatiale américaine (NASA) a prévu de retourner sur la Lune avec le programme Artemis d’ici à 2025. Si elle l’a déjà fait dans les années 70 avec les missions Apollo, il n’est pas question de reproduire exactement la même manœuvre.
Le matériel utilisé pour se rendre sur la Lune ne sera pas le même. La fusée, SLS est inédite, le Starship de SpaceX devrait lui être utilisé comme un HLS (Human Landing Service). Cette partie de la mission pose plusieurs questions, notamment sur la façon dont la poussière lunaire va se déplacer lors de l’atterrissage. Afin de mieux connaître cette donnée spécifique, la NASA vient de lancer le HLC (Human Landing Challenge).
L’agence spatiale américaine demande ainsi aux étudiants américains de faire des simulations du sol lunaire et des conséquences d’un atterrissage sur ce dernier. L’objectif est de contrôler le souffle des boosters à l’atterrissage, mais aussi au décollage.
Des étudiants au secours de la NASA
En ayant une bonne connaissance de ces données, les départs pourront se faire proche d’une base habitée sans risque que la poussière lunaire ne vienne frapper trop violemment les parois de la base.
L’exploration à long terme de la Lune est une des priorités de la NASA, à ce titre, la construction d’une base habitée sur le sol lunaire est sine qua none. L’agence spatiale américaine doit donc trouver le bon compromis entre des lancements proches de la base et réguliers, mais qui ne mettent pas cette dernière en danger pour autant.
Cette question d’équilibre, l’agence spatiale américaine l’a donc posée à des étudiants de tout le pays. Ils ont plusieurs mois pour faire leurs propositions à l’agence avant que cette dernière ne sélectionne 12 projets en juin 2024. Toutes ces équipes auront le droit à une bourse de 7000 dollars pour les récompenser de leur travail. Les gagnants verront eux leur prix grimper jusqu’à 17 000 dollars.
Les étudiants voulant se lancer dans un tel projet ont jusqu’au 22 octobre pour se faire connaître et remplir les documents d’inscriptions. La NASA clôturera les projets le 4 mars 2024 avant de donner sa liste des 12 projets sélectionnés dans les semaines qui suivront.
Une présence durable sur la Lune
En plus de construire une base sur la surface de la Lune, la NASA, avec d’autres agences spatiales, prévoit de construire « gateway » une nouvelle station spatiale en orbite autour de la Lune. D’ici quelques années elle hébergera des astronautes pour un séjour de plusieurs mois dans l’espace avec des allers-retours vers le sol lunaire pour des missions d’exploration.
À terme ce projet de station orbite couplé à une base au sol devrait être reproduit sur Mars dont l’exploration ne commencera pas avant 2040 ou 2050. La prochaine mission en direction de la Lune, Artemis 2 devrait quitter la Terre au printemps 2024. Elle sera la première mission habitée à prendre la direction de notre satellite depuis Apollo 17 en 1972. Les quatre personnes à bord n’auront cependant pas la chance de poser le pied sur notre satellite, ils en feront « seulement » le tour en orbite avant de rentrer sur Terre.
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alunissage 🙂
Bonjour dede,
Le terme alunissage est un néologisme très utilisé mais je préfère conserver “atterrissage” même quand il est question de la Lune. Le sens premier ne signifie pas “se poser sur Terre”, mais “se poser sur le sol” (à nuancer avec amerrissage).
Si nous faisions le choix chez Presse-citron de dire “alunissage” il faudrait alors conserver cette logique pour Mars et parler alors « d’amarsissage » ou de « avénussissage » pour Vénus.
Vous comprenez bien que pour des questions de clarté nous avons fait le choix de conserver “atterrissage” qu’importe la surface.
Encore un titre trompeur “Vous pouvez aider la NASA à se rendre sur la Lune” et bien non “vous” ne pouvez pas, seulement les étudiants des universités américaines.