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CurrencyCloud, symbole du succès de la fintech B2B

CurrencyCloud lève 80 millions de dollars auprès d’acteurs traditionnels de la finance.

Avec le développement des néo-banques, c’est tout le secteur de la fintech qui est en pleine effervescence. Moins connues du grand public, les startups qui fournissent des infrastructures techniques pour accompagner ces établissements dans les services qu’ils offrent au grand public (paiement, émission RIB…) connaissent elles aussi un vif succès.

“Les infrastructures, c’est la grande tendance du Paris Fintech Forum 2020”, nous déclarait Claire Calmejane, Directrice de l’Innovation du groupe Société Générale dans une interview réalisée à l’occasion du salon parisien, la semaine dernière. La banque a pris le soin de venir avec Treezor, une fintech acquise en 2018 qui fournit des “briques techniques” aux néo-banques comme Qonto, Lydia ou Lunchr.

CurrencyCloud lève 80 millions de $

Sur le seul mois de janvier 2020, la fintech française a levé pas moins de 150 millions d’euros – un record. Ce chiffre a été soutenu par le gigantesque tour de table de la néo-banque pour les pros Qonto (104 millions), et par les 40 millions de la pépite Lydia.

Dans le B2B, la fintech se porte aussi à merveille. L’opération la plus importante depuis le début de l’année est certainement l’acquisition du fournisseur d’API Plaid par Visa pour un montant de 5,3 milliards de dollars. Plus modeste, le groupe Crédit Agricole annonçait il y a quelques jours mettre la main sur Linxo, un agrégateur de comptes bancaires qui fournit en marque blanche bon nombre d’établissements.

Outre Manche, c’est CurrencyCloud qui a décroché 80 millions de dollars en janvier pour développer ses services auprès des fintechs B2C. La startup britannique s’est spécialisée dans les paiements transfrontaliers et elle équipe des établissements aussi populaires que Revolut, Monese ou encore Monzo.

Si les fonds de VC qui ont cru en premier aux infrastructures dans la fintech, c’est maintenant au tour d’acteurs plus traditionnels de miser sur CurrencyCloud : Visa (encore une fois), mais aussi des banques traditionnelles comme BNP Paribas (qui possède la banque en ligne Hello bank!) ou encore la Siam Commercial Bank. Longtemps réticentes à l’arrivée de ces jeunes pousses sur un marché très complexe, elles veulent aussi sauter dans le wagon.

Un marché à réinventer

Face aux mastodontes Western Union ou MoneyGram, CurrencyCloud offre une solution efficace pour transférer de l’argent partout dans le monde. Cette “fintech des fintechs” s’adresse à toutes celles qui veulent offrir à leurs clients un moyen pour collecter des fonds, les convertir, les gérer et payer à tout instant – quelle que soit la devise.

Dans son communiqué, CurrencyCloud se félicite d’avoir traité plus de 50 milliards de dollars de paiements transfrontaliers jusqu’à présent. La startup voit déjà au delà de les nouvelles néo-banques puisqu’elle s’attaque depuis quelques temps aux établissements plus traditionnels : Visa, la Standard Bank South Africa ou encore Brookline Bank comptent parmi ses clients pour les transferts internationaux.

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