Les plateformes de streaming vivent en ce moment une véritable crise – qu’ils ont par ailleurs méticuleusement provoquée. Entre la multiplication des plateformes, la hausse des prix et l’inflation, le piratage repart à la hausse.
Alors pour éviter la catastrophes, les plus grands noms réfléchissent à de nouvelles options. Comme par exemple un abonnement financé par la publicité. L’idée fait depuis un certain temps son chemin du côté de Netflix.
Disney proposera une formule à 7,99 $ par mois, avec des pubs
Mais surprise : c’est finalement Disney+ qui est la première plateforme à lancer une formule financée par la publicité. The Walt Disney Company a en effet annoncé mercredi une augmentation de quelques euros des tarifs de Disney+ et de Hulu aux Etats-Unis.
Pour l’heure il n’est pas encore question de la même chose à l’international, notamment en France. Mais il y a de quoi regarder avec attention la nouvelle formule de Disney+ financée par la pub. Hélas, malgré l’affichage de publicités, l’offre n’est pas pour autant gratuite.
Aux Etats-Unis, cet abonnement d’entrée de gamme est facturé tout de même 7,99 dollars. Selon Kareem Daniel, responsable de Disney Media & Entertainment Distribution, la firme devrait prochainement proposer des formules similaires dans d’autres marchés pour recruter plus d’abonnés et lutter contre la hausse du piratage.
Disney espère en effet “offrir plus de choix aux clients avec une gamme variée de prix qui répondent aux besoins divers de nos spectateurs, et attirent une audience encore plus large”. En marge de ces annonces, la firme a également dévoilé des résultats trimestriels assez décevants.
Disney+ serait notammment en grande partie responsable d’une perte opérationnelle qui est passée de 0,8 milliards de dollars à 1,1 milliards de dollars d’un trimestre à l’autre. En augmentant ses tarifs, tout en proposant une offre moins chère financée par la publicité, Disney+ peut ainsi rapidement retrouver le chemin de la rentabilité, sans trop risquer de perdre des abonnés.
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Reste à savoir si les consommateurs accepteront tous de payer pour avoir le droit de regarder des contenus entrecoupés par de la publicité. Entre Disney+, Hulu et ESPN+, les plateformes de streaming détenues par The Walt Disney Company totalisent 221 millions d’abonnés, soit pour la première fois davantage que les 220,67 millions revendiqués par Netflix.
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