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L’effondrement de la fortune de Mark Zuckerberg est impressionnant

La fortune de Mark Zuckerberg a fondu de 70 milliards de dollars depuis janvier 2022 et devrait perdre 10 milliards supplémentaires d’ici à ce soir. Mais rien n’indique pour l’instant que cette spirale infernale va s’arrêter.

On vous le disait ce matin : l’action de Meta s’effondre suite au dernier point de l’entreprise sur ses résultats trimestriels. Or, avec cette chute, c’est aussi la fortune de Mark Zuckerberg qui continue de fondre comme neige au soleil.

Depuis le début de l’année, la “valeur” du patron de Meta a perdu 70 milliards de dollars. Et avec la nouvelle chute des cours, il pourrait perdre 10 milliards de dollars supplémentaires d’ici la clôture des marchés jeudi. Et rien n’indique que le plongeon ne continuera pas dans les jours qui suivent.

La fortune de Mark Zuckerberg va encore perdre au moins 10 milliards de dollars

Selon des documents réglementaires datant du mois d’août, Mark Zuckerberg détient 13,6% des actions Meta de classe A et plus de la moitié des droits de vote. Il est donc à la fois assuré d’une position dominante dans le groupe et très sensible aux variations de la Bourse. Ce qui relève presque de la blague à tiroir dans la Silicon Valley.

Après avoir vu leur fortune croitre de manière exponentielle, les grands entrepreneurs peuvent ensuite perdre beaucoup, voire l’essentiel de ce qu’ils avaient amassé, presque aussi rapidement, sur une décision ou une orientation stratégique peu efficace. Depuis le début de l’année le cours de l’action Meta a dévissé de 61,7% (de 338 $ à 129,82 $ à la clôture des marchés hier).

Or dans les échanges postérieurs à la clôture des marchés, le cours de l’action Meta ne vaut plus que 104,30 dollars – faisant craindre le pire d’ici la clôture de Wall Street jeudi et pour les jours suivants. En 2021, la fortune de Mark Zuckerberg a atteint un maximum à 134,5 milliards de dollars. Mais, à date, en 2022, l’entrepreneur ne valait plus que 49,8 milliards de dollars. Un chiffre qui pourrait encore fortement baisser dans les prochaines semaines.

Meta fait, certes, face à un contexte économique délétère pour les GAFAM : entre les nouvelles règles protectrices de la vie privée imposées par Apple (qui limitent le suivi et le ciblage publicitaire qui boostait la valeur ajoutée des campagnes) et le ralentissement économique généralisé qui frappe la Big Tech (les annonceurs proposent moins d’impressions), la firme a déjà un énorme défi à régler à court terme.

Mais c’est surtout le pari risqué de Mark Zuckerberg autour du Métavers qui peine à convaincre autant les investisseurs que les utilisateurs. Le projet mobilisant beaucoup (trop ?) de ressources, les inquiétudes s’accumulent autour de la stratégie de l’entrepreneur. La correction pourrait donc se poursuivre en attaquant directement le fondateur du réseau social au portefeuille.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Question de sémantique (mais aussi de culture économique !) : la valeur de ses actifs c’est déprécié de 70 milliards, mais il ne les a pas perdu. Pour les percées, il aurait fallu qu’il revende ses actions quand elles étaient à leur plus haut… la fortune virtuelle n’est pas la fortune réelle !

    Le problème c’est qu’on fait ainsi croire qu’il y’a des milliards qui en fait n’existent que virtuellement.

    Ceci dit, je ne pleure pas sur son sort…

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