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Sans le vouloir la NASA a découvert un nouveau type de trou noir

Le télescope spatial de la NASa Hubble vient de découvrir un trou noir “en fuite”. Une première pour le monde scientifique.

Au début du siècle dernier, Albert Einstein propose l’idée des trous noirs dans sa théorie de la réactivité générale. Ces trous noirs sont des endroits de l’Univers où la matière se regroupe, déformant l’espace-temps au point que même la lumière ne peut pas échapper à cette force gravitationnelle.

Rapidement, les physiciens partis à la recherche des trous noirs vont observer le cœur des galaxies. Pour faire tourner des milliards d’étoiles autour d’un même foyer, il faut un objet extrêmement lourd, comme un trou noir supermassif. En 2019 l’EHT (Event Horizon Telescope) dévoile la première image d’un trou noir, présent au cœur d’une galaxie.

Mais depuis quelques années, les scientifiques ont théorisé une autre approche des trous noirs. Ces derniers sont appelés « en fuite ». Ils ne sont pas au centre d’une galaxie, mais naviguent dans le vide de l’Univers selon les lois de la gravitation. Ces trous noirs sont presque impossibles à repérer.

Une découverte faite « par hasard »

N’émettant pas de lumière, ils ne sont même pas entourés de matière comme leurs cousins, les trous noirs supermassifs. Malgré cela, les équipes en charge du télescope spatial Hubble ont réussi à trouver un trou noir fuyant dans l’Univers. Les scientifiques expliquent avoir détecté un « fil de lumière » derrière le trou noir.

Cet ensemble d’étoiles est en réalité un morceau de galaxie arraché par le trou noir lors de son passage il y a des millions d’années. Les scientifiques ont reconnu que cette découverte avait été faite « par hasard ». Il était quasiment impossible de prédire la position du trou noir à l’avance.

En réalité l’équipe de recherche utilisait Hubble pour prendre des images de la galaxie naine RCP 28. C’est en observant cette région du ciel qu’ils sont tombés sur un trou noir en fuite. Une fois la découverte réalisée, les scientifiques ont multiplié les observations autour de ce trou noir pour comprendre comment il avait pu entrer dans cette phase de « fuite ».

Un trou noir « expulsé » de sa propre galaxie

Pour le professeur Pieter van Dokkum, enseignant en astrophysique à l’université de Yale, ce trou noir peut être la preuve que ces objets extrêmement lourds peuvent quand même se faire « éjecter » de leur galaxie. Un groupe de scientifiques avaient déjà théorisé il y a quelques années un modèle permettant cette finalité, mais aucune observation n’était venue confirmer l’idée initiale.

Selon cette hypothèse, le trou noir découvert récemment aurait été pris « en sandwich » entre deux et trois noirs de même masse. Les forces gravitationnelles latérales des deux trous noirs auraient été si fortes, qu’elles ont fini par éjecter le troisième membre. Ce phénomène pourrait survenir avant des fusions de trous noirs selon la NASA.

Pour l’heure l’observation de ce trou noir en fuite continue et l’agence spatiale américaine essaye de retracer la trajectoire de cet objet céleste.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Avant-dernier paragraphe :
    aurait été pris « en sandwich » entre deux et trois noirs de même masse –>
    aurait été pris « en sandwich » entre deux et trois trous noirs de même masse

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