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Voici à quoi les pubs dans le métavers vont ressembler

Facebook pourrait transposer le modèle économique de ses réseaux sociaux dans le métavers, mais il devrait avoir plus de données à exploiter pour rendre ces publicités pertinentes.

Facebook, ce n’est pas seulement des apps de messagerie et des réseaux sociaux. Cela fait quelques années que, suite à l’acquisition d’Oculus VR, la société de Mark Zuckerberg dispose d’une unité hardware qui vend des casques de réalité virtuelle, et qui développe des lunettes de réalité augmentée.

Et aujourd’hui, Facebook mise aussi beaucoup sur le métavers, un univers virtuel dans lequel les gens interagiront avec des avatars, en utilisant les produits AR/VR du groupe. D’ailleurs, afin de refléter cette ambition, le groupe a changé de nom et est devenu « Meta ».

Bien évidemment, Facebook ou Meta compte gagner énormément d’argent grâce à ce métavers. Et en plus des ventes de casques ou de lunettes AR/VR, il va également miser sur la publicité.

Cela n’est d’ailleurs pas un secret. Dans une récente interview avec le Financial Times, Nick Clegg, le chef des affaires internationales de Meta, avait indiqué que le modèle commercial du métavers serait axé sur le commerce et que, bien entendu, les publicités y joueraient un rôle.

Comment les pubs dans le métavers vont-ils fonctionner ?

En attendant que Meta en dise plus sur la façon dont les publicités seront intégrées dans cet espace virtuel, le Financial Times a pu explorer quelques pistes, en fouillant dans plusieurs brevets de Meta.

Dans ces brevets, le média britannique a découvert des technologies que Meta pourrait utiliser afin de récolter des informations biométriques qui pourront être exploitées pour produire l’expérience utilisateur, et s’assurer du réalisme des avatars. Mais en plus de cela, ces brevets décrivent aussi les possibles interactions des utilisateurs avec la publicité.

Selon le FT, Meta pourrait simplement transposer le modèle économique de ses réseaux sociaux dans le métavers : des publicités qui ciblent les utilisateurs en fonction de variables telles que l’âge, le genre, les centres d’intérêt, ainsi que les interactions.

Meta pourrait aussi permettre aux annonceurs de sponsoriser l’apparence d’un objet dans des boutiques virtuelles qui s’inspirent des vrais magasins physiques. Et les enchères pourraient se faire de la même manière que les espaces publicitaires sur le web et sur les apps mobiles sont négociés.

Mais les brevets suggèrent aussi que Meta pourrait offrir une expérience publicitaire encore plus personnalisée que celle du web. D’ailleurs, il semblerait que Meta n’exclut pas l’idée d’exploiter les données récoltées par les capteurs de ses casques ou lunettes AR/VR pour faire un meilleur ciblage des publicités.

« De toute évidence, vous pourriez faire quelque chose de similaire [aux systèmes de ciblage publicitaire existants] dans le métavers – où vous ne vendez pas de données de suivi oculaire aux annonceurs, mais pour comprendre si les gens interagissent avec une publicité ou non, vous devez être capable d’utiliser des données pour savoir », aurait déclaré Nick Clegg, toujours d’après le FT.

Bien sûr, pour le moment, il ne s’agit encore que d’hypothèses. En effet, l’existence de ces brevets ne permet pas d’affirmer que Meta utilisera les technologies décrites.

« Bien que nous ne commentions pas la couverture spécifique de nos brevets ou les raisons pour lesquelles nous les déposons, il est important de noter que nos brevets ne couvrent pas nécessairement la technologie utilisée dans nos produits et services », a d’ailleurs précisé un représentant de Meta, cité par le FT. Mais en tout cas, il est clair que le groupe réfléchit déjà à la façon dont son métavers sera monétisé. La publicité permettrait de vendre des produits plus abordables.

Notons par ailleurs que certains, comme The Sandbox, misent sur d’autres moyens comme les cryptomonnaies ou encore les NFT. Ainsi, métavers et blockchain pourraient bien faire bon ménage.

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Par : Facebook, Inc.
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