Deux modèles français sont sélectionnés parmi les finalistes pour prétendre au titre de Voiture de l’Année 2023. Ils proviennent de chez Peugeot et Renault, mais aucune des deux n’est un modèle 100 % électrique. Elles se distinguent ainsi des concurrents chez Toyota, Volkswagen, Nissan et Jeep, qui proposent de leur côté des modèles 100 % électrique.
Cela pèsera-t-il sur les chances des constructeurs français à gagner le prestigieux prix, décerné par un panel de 59 journalistes automobiles européens ? L’année dernière, c’était effectivement une 100 % électrique qui remportait le concours : la Kia EV6. En 2021, nous avions droit à une Yaris, qui avait remporté le prix de façon très serré, notamment face à une Fiat 500 électrique qui s’est particulièrement bien vendue. Chez Peugeot, les décorations sont nombreuses ces dernières années, avec la 208 en 2020, la 3008 en 2017 et la 308 II en 2014.
L’année dernière, la Kia EV6 avait volé la vedette à la Renault Mégane E-Tech, renouveau de l’électrique chez la firme au Losange, qui se prépare aujourd’hui à une restructuration en profondeur (avec l’arrivée d’une nouvelle structure en Bourse). Pour prétendre à devenir la Voiture de l’année, son modèle en lice devra prouver que les moteurs thermiques ne sont pas devenu un ennemi public et que l’hybridation a encore un avenir (une opinion qui n’est plus vraiment partagée par les politiques).
Voiture de l’année 2023 : les Françaises en lice sont…
Nous aurons donc à soutenir les Peugeot 408 et Renault Austral, les deux Françaises finalistes pour le titre de Voiture de l’année 2023. La Peugeot 408, fidèle à la stratégie électrico-sceptique de la marque au lion, arrive en version essence et hybride. La gamme essence s’articule autour d’un bloc 1,2 litre PureTech de 130 chevaux. L’hybridation porte la 408 à 180 et 225 chevaux. À noter que le 100 % essence est mesuré à une consommation de 6 litres aux 100 kilomètres. Pas sûr que cela passe en 2022.
Du côté du Renault Austral, nous avons droit à deux motorisations microhybrides : un bloc essence 1.2 de 130 chevaux avec un petit moteur de 48V et un autre d’une cylindrée de 1.3 litre pour 160 chevaux. Ensuite, sur les hybrides classiques, Renault équipe le SUV Austral d’un bloc essence 1.2 de 160 ou 200 chevaux. Selon nos confrères d’AutoPlus, les blocs équipés de la microhybridation seraient particulièrement énergivores face aux hybrides classiques.
Les autres prétendants au titre de Voiture de l’année 2023 sont donc tous 100 % électriques et l’on retrouve la Jeep Avenger (du même groupe Stellantis que Peugeot), un SUV présenté lors du dernier Mondial de Paris. Il fera face au nouveau Kia Niro, au gros SUV Ariya de Nissan, à la Toyota bZ4X critiquée par nos confrères de 01Net et au Volkswagen ID Buzz qui nous a laissés sur notre faim lors de nos essais en début de mois. À voir comment le panel de journalistes internationaux fera son choix. Verdict en mars 2023.
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