- L’ANFR sanctionne Xiaomi pour manquements aux réglementations sur le marché des smartphones
- Le POCO X3 ne respecte pas les normes d’émissions d’ondes électromagnétiques (DAS)
- Ce n’est pas la première fois que le constructeur est épinglé par l’ANFR
Tout juste sorti d’un MWC 2023 plein de belles promesses, Xiaomi doit composer avec quelques déboires sur le sol français. L’ANFR (agence nationale des fréquences) vient d’épingler le constructeur pour manquements aux règlementations sanitaires relatives à la commercialisation de smartphones.
Dans un communiqué publié le 1er mars 2023, l’agence explique avoir procédé à un contrôle du DAS (débit d’absorption spécifique) sur plusieurs smartphones disponibles sur le marché français. Pour effectuer ses mesures, elle s’est associée à un laboratoire accrédité. Résultat : Xiaomi n’est pas dans les clous.
Pas sur la même longueur d’ondes
Selon les résultats de l’étude menée par l’ANFR, un modèle commercialisé par Xiaomi ne respecte pas les règles en vigueur. Le Poco X3 affiche un DAS tronc de 2,33 W/kg alors que le réglementation impose un DAS « tronc » maximum de 2 W/kg et un DAS « membre » de 4 W/kg.
Après une première mise en demeure de l’ANFR, Xiaomi a déployé une mise à jour logicielle afin de corriger le tir. Un coup d’épée dans l’eau puisque les résultats se révélaient encore moins bons après la mise à jour : 2,67 W/kg en DAS « tronc » et 5,49 W/kg en DAS « membre ».
Il aura fallu attendre une seconde mise à jour pour que le Poco X3 respecte la réglementation (1,3 W/kg en DAS « tronc » et 2,78 W/kg en DAS « membre »). Trop tard pour l’ANFR qui a décidé de quand même sanctionner Xiaomi. Le constructeur doit s’acquitter d’une amende administrative de 7 500 euros, une sanction plus symbolique qu’autre chose.
Mauvaise habitude pour Xiaomi
Ce n’est pas la première fois que Xiaomi se fait épingler par l’agence nationale des fréquences pour non respect des normes DAS. Fin 2020, l’ANFR testait 95 smartphones et identifiait 9 modèles non conformes. Parmi eux, deux modèles Xiaomi : le Redmi 7 et le Mi Note 10.
Déjà à l’époque les deux modèles dépassaient allègrement les limites imposées par la réglementation. Plus inquiétant encore, le Mi Note 10 faisait déjà partie des mauvais élèves dans l’enquête de l’ANFR menée quelques mois plus tôt, en août 2020.
La question de l’émission d’ondes par les smartphones est une problématique que l’ANFR ne prend pas à la légère. En 2020, sur les neuf smartphones identifiés comme non conformes, huit sont rentrés dans les clous via une mise à jour logicielle. Le Razer Phone 2, seul modèle à ne pas respecter la réglementation malgré les avertissements de l’agence, a été retiré du marché par arrêté.
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Bientôt, il faudra choisir entre recevoir des ondes et recevoir ces appels !
Une notion complètement inconnu pour les pseudos journalistes/testeurs parisiens de smartphones avec les 4/5 de leurs tests sur les performances en gaming, de la photos/vidio mais très peu voir aucune d’information sur la connectivité (GMS, Data…)
Soit la principale utilisation d’un smartphone.
Croyez moi tout les marques de smartphones ne se valent pas à ce niveau là peu importe l’opérateur.
A moins d’y mettre le prix, plusieurs centaines voir le millier d’euros !
Et ça aucun journaliste ne vous le dira.
Les chinois en dehors des clous? Non pas une belle démocratie comme la chine exemplaire en tout points.maid quand on achète 1 smartphone il y a une fiche technique qui indique le taux de DAS? Non? Alors Xiaomi fournit de fausses infos comme l’affaire Volkswagen il y a peut? Sinon on se réveille 1 peut tard sur les test du X3 qui a quand même plus de 2ans. Imaginez vous les dégâts sur la santé exposé aux ondes néfastes au taux largement dépassé pendant 2ans? On marche sur la tête au moins de cette façon on est plus près de la chine.
n’écrit plus jamais merci
aucun sens ton commentaire
tout comme ta réflexion en fait